Numéro 5 (Short Circuit) - Définition

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Introduction

Numéro 5
Personnage de fiction apparaissant dans
Short Circuit
Johnny5 01.jpg
Numéro 5 lors d’une vente aux enchères.
Alias Johnny 5
Origine Oregon (États-Unis)
Genre Robot
Caractéristique(s) rayon laser
Poids 350 kg
Entourage Stéphanie Speck
Newton Crosby
Benjamin Jahrvi
Fred Ritter
Créé par Syd Mead
Eric Allard
Voix (fr) Jean-François Vlérick
(en) Tim Blaney
Film(s) Short Circuit
Short Circuit 2

Numéro 5 (ou du nom qu’il se choisit lui-même Johnny 5) est un personnage fictif des films Short Circuit (1986) et Short Circuit 2 - Appelez-moi Johnny 5 (1988). Le personnage a été imaginé par les scénaristes Brent Maddock et S.S. Wilson. Sa voix est interprétée par les comédiens Tim Blaney en version originale et Jean-François Vlérick en version française.

Il s'agit d'un robot créé originellement dans un but militaire, ayant subitement été doté d’une conscience après avoir été frappé par la foudre. Il est donc considéré comme vivant, au sens philosophique du terme : il a des émotions et est autonome.

Le robot fictif

Sorti d’usine (Short Circuit)

Le Prototype S-A-I-N-T Numéro 5 H-429 a été conçu par le Professeur Newton Crosby et son partenaire Benjamin « Jabutiya » Jahrvi (prononcer Jahvèri), puis construit par la division Robotics de NOVA Laboratories Incorporated, filiale à Astoria (en Oregon) d’une firme New Yorkaise travaillant pour les forces armées des États-Unis. Quatre autres prototypes ont été construits dans le même temps. Le tout aurait été destiné au Département de la Défense des États-Unis dans le contexte de la Guerre Froide. Ce soldat robotisé étant prévu pour transporter une arme nucléaire, NOVA l’a présenté à l’armée sous le nom de S-A-I-N-T : Système Artificiel-Intelligent Nucléaire de Transport. Cet acronyme est prononcé « Saint » dans le film, ce qui évoque l’idée d’invincibilité des robots, élevés par leurs créateurs à l’état de « semi-dieux ».

Version européenne du logo du film.

Lors d’une scène du film, le Pr Crosby soutient l’idée selon laquelle il avait initialement prévu un usage civil pour ces robots, un rôle d’aide-ménager selon ses dires. Il semblerait donc que son invention ait été détournée de son objectif initial par NOVA et l’armée.

Numéro 5 possède de singulières caractéristiques. La somme exacte dépensée pour sa construction a été de 11 002 076,17 dollars US. Au final, son poids est approximativement de 350 kg, malgré une enveloppe externe faite d’un alliage en magnésium. Avec ses chenilles, il peut rouler à une vitesse de près de 50 km/h par ses propres moyens. Ses bras robotiques sont très articulés et assez efficaces pour : écraser un épais bloc de glace, mélanger des boissons, conduire, manipuler des appareils hautement électriques et enfin opérer des réparations sur lui-même. De plus, il est équipé d’un bras spécial habituellement replié, une sorte de couteau suisse robotique pourvu de nombreux outils tels une mini-pince de manipulation, un dispositif de rotor, un fer à souder, un passe-partout universel, un tournevis, ou encore un foret.

En vue d’une utilisation militaire, il a été équipé d’une arme laser (qui peut être activée ou désactivée par un technicien de NOVA Robotics seulement), de caméras stéréoscopiques à analyse spectrale, d’une batterie d’appareils sensoriels (la majeure partie se trouvant sur sa tête), de micros fortement sensibles, et d’une antenne pouvant télécommander certains appareils. Étonnamment, il est aussi capable de lire de façon fulgurante et d’absorber très rapidement de vastes connaissances écrites (par exemple, en scannant un volume d’encyclopédie en quelques secondes).

Modifié (Short Circuit 2 - Appelez-moi Johnny 5)

Durant l’année séparant les évènements fictifs du premier et du second film, Johnny 5 a opéré plusieurs changements sur sa personne, et ce en de nombreux points. Comme il est globalement pacifique et n’a donc aucun désir de tuer, Johnny 5 a enlevé son arme laser pour la remplacer par une boîte à outils rouge contenant divers équipements comme un parapluie, un grappin magnétique, une perceuse laser, un appareil photo polaroid ou bien encore un deltaplane.

Sa source d’énergie initiale a été remplacée par une batterie au lithium-argon pouvant fournir assez de courant pour 500 heures de veille. En cas d’urgence, une batterie d’appoint ayant une capacité de plus de deux heures peut lui permettre de parer aux imprévus. Il est maintenant équipé d’une antenne universelle lui permettant le contrôle de presque tout appareil électrique, et sa mémoire vive (RAM) a été augmentée à 512 mégaoctets (une valeur qui était considérée comme très importante à l’époque du film, mais qui fut dans la décennie qui suivi dépassée par les capacités croissantes des PC).

Esthétiquement parlant, il a changé sa voix (en version française uniquement) de façon significative, du point de vue intra-film certainement pour des raisons de goût personnel. Il est décoré de nombreux auto-collants, parmi lesquels Greenpeace, sous l’influence du goût prononcé pour l’écologie de son amie Stéphanie. À la fin du film, Numéro/Johnny 5 se voit de plus doté d’une enveloppe plaquée or.

Personnalité

Johnny 5 est très curieux et a une soif insatiable d’infos et de données en tout genre, plus spécialement en matière de livres et de télévision. Comme il a commencé sa vie en tant que prototype militaire, il a un grand respect de la vie et refuse d’utiliser ses capacités pour blesser les autres. Il est très inventif, intelligent, possède de vastes connaissances, mais semble légèrement dépassé par lui-même, il commet ainsi parfois des erreurs, ou peut se montrer naïf et crédule. Il trouve les humains étonnants dans leurs comportements parfois agressifs à son égard, mais semble tout de même les aimer, et développe des amitiés étroites avec certains d’entre eux.

C’est un fan de vieux films et de comédies, qu’il cite souvent. Parmi ses préférés : les Trois Stooges, les vieux films de gangsters, Tarzan, les films de Jackie Gleason, et... les publicités en tous genres qui entrecoupent ces films. Parfois il peut citer des sources plus sérieuses, comme William Shakespeare, Francis Bacon et autres textes philosophiques. Il est fasciné par deux livres : Frankenstein de Mary Shelley et Pinocchio de Carlo Collodi, probablement car il se sent proche des protagonistes de ces livres…

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