Une cellule, baptisée cellule de dégrisement, ou petit local existait au début du XXème siècle. Cette cellule était destinée aux députés, et était constituée de deux pièces, confortablement aménagées. Son dernier locataire fut le Comte Armand Léon de Baudry d'Asson (député royaliste de la Vendée de 1876 à 1914), en novembre 1880, qui y fut amené de force par une vingtaine de soldats, sur l'ordre du Président de la Chambre des Députés Léon Gambetta (de 1879 à 1881), après avoir traité le gouvernement Ferry de "gouvernement de voleurs". Cette pièce n'existe plus aujourd'hui, transformée en deux bureaux affecté à deux députés.
Une autre cellule a été découverte en mai 2010, fermée par des barreaux et une porte de bois, qui était emmurée depuis plusieurs années. Elle mesure 2 mètres sur 1.5 mètre, et comporte un banc en pierre, et se trouve à proximité de l'hémicycle.
Il abrite une très précieuse bibliothèque dont le fonds fut constitué à partir des biens confisqués chez les aristocrates émigrés. Parmi ses richesses, les minutes du procès de Jeanne d’Arc, des manuscrits de Jean-Jacques Rousseau, la collection des bustes de parlementaires en terre cuite d’Honoré Daumier (les « célébrités du juste-milieu ») et le Codex Borbonicus.
La bibliothèque a été décorée au XIXe siècle par Eugène Delacroix. Le peintre y a incarné, en cinq coupoles et une vingtaine de pendentifs, la Science, la Philosophie, la Législation, la Théologie et la Poésie, représentées dans des scènes allégoriques chaudes en couleurs.