Cet ouvrage est un pont suspendu de longueur totale 276,50 m comportant cinq travées : deux travées de rive de 49,15 m et trois travées intermédiaires de 59,40 m
La largeur du tablier est de 7,00 m entre parements intérieurs des garde-corps. Il est constitué d’une chaussée de 5,50 m et deux trottoirs de 0,75 m non interrompus au droit des piles, comme c’est le cas pour le pont de Châtillon-sur-Loire.
Les appuis sont constitués par des culées et piles en maçonnerie protégées par des enrochements maçonnés. Les piles sont munies de portiques métalliques articulés en pied.
Le tablier a une ossature métallique constituée de deux poutres de rigidité, d'un longeron central et de deux longerons latéraux.
La dalle du tablier est en béton armé et a une épaisseur minimale de 0,15 m avec une pente transversale de 0,05 m.
Vue panoramique | ![]() Biellette de raccordement du tablier sur la culée rive gauche | ![]() Autre bielette |
Les câbles porteurs sont au nombre de deux par nappe et par travée. De section unitaire 4 372 mm² (diamètre apparent de 80 mm), ils sont ancrés dans des culots en acier moulé, fixés aux portiques par deux étriers de 64 mm de diamètre.
Les câbles de tête, ou haubans de solidarité, sont au nombre de deux par nappe et par travée et ont une section unitaire de 3 192 mm². L'ensemble de ces câbles est constitué par des fils de résistance à la rupture de 120 à 130 kg /mm².
Les retenues sur culées sont assurées par des barres pleines en acier, ancrées dans les massifs d'amarrage.
Les suspentes sont des tiges de suspension en acier rond mi-dur de 45 mm de diamètre, espacées de 2,65 m entre axes. Elles sont reliées aux poutres de rigidité par des colliers-manchons en acier moulé et à la suspension par des chevalets en acier moulé.
L'ouvrage a été calculé pour les surcharges suivantes (Instruction ministérielle du 29 août 1940) :