Pont de Meung-sur-Loire | ||
| ||
Pays | France | |
---|---|---|
Région | Centre | |
Département | Loiret | |
Ville | Meung-sur-Loire | |
Latitude Longitude | ||
Franchit | Loire | |
Fonction | pont routier | |
Type | pont suspendu | |
Longueur | 271 m | |
Largeur | 7 m | |
Matériau | acier | |
Construction | 1948 | |
Listes | ||
Ponts remarquables • les plus longs • suspendus • à haubans • en arc • romains • cantilever | ||
modifier |
Le pont de Meung-sur-Loire est un pont suspendu français franchissant la Loire à Meung-sur-Loire dans le département du Loiret et la région Centre.
Le pont est situé dans le périmètre du Val de Loire inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Le pont est situé à 18 km à l'aval d'Orléans et à 7 km à l'amont du pont de Beaugency. Il supporte la route départementale D 18 qui relie Meung-sur-Loire sur la rive droite à Dry sur la rive gauche, puis à Cléry-Saint-André et La Ferté-Saint-Aubin au-delà.
Le pont est un ouvrage métallique suspendu à quatre travées d’une longueur de 271 m et de largeur 7 m entre parements intérieurs des portiques sur pile et des obélisques sur culées.
Ce gabarit permet de supporter une chaussée de 5,50 m de largeur et deux trottoirs de 0,75 m.
Les appuis sont constitués de deux culées de 8,20 m de hauteur et trois piles de 10,20 m de hauteur et 3,20 m de largeur. Le pont est constitué de quatre travées : deux travées centrales de 73,75 m et deux travées de rive de 64,225 m entre axes des appuis.
Une reconnaissance géotechnique, réalisée en 1984, a permis de préciser la nature des fondations et du sol de fondation. Les maçonneries reconnues à la base des piles, présentaient des caractéristiques mécaniques moyennes à élevées. les massifs de fondation sont constitués par des massifs en béton de chaux. Le béton sain alterne avec du béton friable aux caractéristiques mécaniques moindres. Le sol de fondation est constitué par du calcaire marneux caillouteux tendre à mi-dur.
Des travaux de confortement des fondations et du sol de fondation ont été réalisés en 1985 (pile centrale) et en 1986 (piles de rives et culées). Ils ont consisté à réaliser des fondations encagées dans un batardeau de palplanches métalliques ancrées dans le sol dur. Un nouveau radier reliant la maçonnerie ancienne et le rideau de palplanches a permis de solidariser le batardeau au fût de pile. Des injections sont venues conforter le massif.
Le tablier est constitué d’une dalle de béton armée soutenue par une structure métallique.
La partie métallique est constituée de deux poutres de rigidité de 1,20 m de hauteur, de trois longerons axiaux et entretoises (15 en travées de rive, 17 en travées courantes).
La dalle est constituée d’un hourdis en béton armé, d'épaisseur variable de 0,145m à 0,175 m supportant la chaussée. Les dalles en béton armé sous trottoirs ont une épaisseur de 0,10 m y compris l'enduit asphaltique de 0,015 et présentent une pente de 0,02 m vers la chaussée.
Elle est constituée par rive de quatre câbles porteurs paraboliques de 2 342 mm² disposés en faisceaux continus sur toute la longueur de l'ouvrage et de trois câbles de haubanage de 1 980 mm² interrompus au droit de chaque portique mais continus au droit des obélisques sur culées.
Les câbles de retenue sont constitués par le prolongement des câbles porteurs et des haubans de solidarité. Les suspentes sont quant à elles constituées de barres 0 55 mm, au nombre de 2 x 13 pour les travées de rives et de 2 x 15 pour les travées courantes.