Une alimentation riche en fruits et en légumes est à la base de la prise en charge.
Un régime alimentaire amaigrissant est un régime alimentaire destiné à perdre du poids.
Les régimes amaigrissants visent à faire perdre du poids aux personnes qui les suivent. Le plus souvent, les régimes se basent sur une diminution de la quantité d'énergie ingérée.
La pratique d'un sport, d'intensité moyenne (pouls de 160 diminué de l'âge) mais continue, et de plus d'une demi heure est recommandée en complément de changements alimentaires (sport d'endurance comme la marche à pied ou la natation) permet d'améliorer la perte de masse corporelle.
En pratique, les conseils diététiques sans accompagnement sont d'une efficacité modérée et limitée dans le temps (forte probabilité de reprise de poids).
Principe général
Quand la quantité d'énergie ingérée est inférieure à la quantité d'énergie dépensée, le corps utilise l'énergie stockée sous forme de graisses. Inversement, si l'énergie ingérée est supérieure à la quantité d'énergie dépensée, le corps stocke le surplus sous forme de graisses. Les régimes visent donc à augmenter les dépenses grâce à l'exercice et diminuer la quantité d'énergie ingérée.
Les modifications de comportements ne sont généralement que temporaires. Les personnes qui ont perdu du poids, voient leur métabolisme diminuer. La reprise des anciens comportements s'accompagne donc d'une reprise de poids très rapide car l'énergie dépensée est plus faible (moins d'exercice et métabolisme plus faible).
Quelques exemples de régimes amaigrissants
Les régimes amaigrissants sont de plusieurs sortes :
la restriction calorique « équilibrée » ( par exemple : 50 à 55 % glucides, 30 à 35 % lipides, et 10 à 20 % protéines ) et modérée qui consiste à une diminution ( par exemple, de 600 kcal par jour ) par rapport à la ration habituelle.
les modifications alimentaires induisant réduction calorique via augmentation de la satiété, sans restriction calorique : réduction des graisses, augmentation des fruits, céréales et légumes.
le régime méditerranéen, qui a fait ses preuves en termes de bénéfice dans la prévention des maladies cardio-vasculaires. Il est proposé chez les patients hypercholestérolémiques, lorsqu'il existe une maladie des coronaires.
les régimes très basses calories : moins de 800 à moins de 600 kcal/j. Ils peuvent être sources de carences s'ils sont prolongés. Des morts subites ont même été rapportées.
les régimes pauvres en graisses où les lipides ne représentent plus que 10 à 15 % des apports (régime Dukan par exemple). Son efficacité est controversée.
les régimes hyperprotéinés, pauvres en hydrates de carbone (régime Atkins), mais riche en graisses et en protéines, n'imposant aucune restriction calorique, mais qui permettent d'augmenter la satiété. Ils ont une certaine efficacité et seraient même, à court terme, légèrement supérieurs à d'autres régimes. Cet avantage ne se retrouve plus à moyen terme. Des effets indésirables graves ont été rapportés.
le jeûne thérapeutique en cliniques spécialisées est de plus en plus pratiqué, en particulier en Russie, en Ukraine, en Allemagne (la première clinique du fameux Dr Buchinger a été fondée en 1920. De nombreuses cliniques existent aujourd'hui dans tout le pays), en Espagne (le jeûne thérapeutique est enseigné en 3ème cycle à la Faculté de Médecine de Saragosse), au Japon, aux USA, au Canada, en Thaïlande, en Inde, aux Philippines.