Rhodia - Définition

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En France

En 2010, Rhodia dispose d'une dizaine de sites de production en métropole : Les sites adiminstratifs sont à Aubervilliers près de Paris, et à Besançon (centre d'archives) dans le Doubs.
Les sites de production (et parfois de recherche) sont :

  • Belle-Étoile (Rhône) : On y produit des intermédiaires du polyamide, des plastiques techniques pour l’automobile, les matériels électrique et électronique et de nombreux objets industriels ou de consommation ;
  • Chalampé (Alsace) : Rhodia-Alsachimie y produit également des intermédiaires du polyamide, pour l’industrie et la grande consommation, et des polymères intermédiaires pour matériaux techniques "de performancee ;
  • Clamecy (Nièvre): On y produit de tensio-actifs, polymères de spécialités et solvants, utilisés notamment comme agents de performance dans l’industrie ou dans la formulation de produits des soins de la personne ;
  • Collonges-au-Mont-d'Or : Cette usine chimique construite sur la Rive droite de la Saône en 1918 (à 8 km au Nord de Lyon) raffine aujourd'hui de la silice dite "hautement performante" très dispersible, qui se mélange au caoutchouc des pneus pour les rendre plus résistants et moins énergivores. Cette silice est aussi utilisée pour la nutrition animale et le dentifrice ; Les activités passées, divers accidents et sabotages (durant la guerre) ont laissé de lourdes séquelles de pollution (taux très élevés de cuivre et hydrocarbure dans le sol, et pollution de l'eau par de l'arsenic, du bore, baryum, fer, manganèse et des hydrocarbures.
  • La Rochelle (Charente-Maritime): On y produit des composés de terres rares (catalyse automobile (filre diesel), électricité et électronique  ;
  • Melle (Deux-Sèvres): On y produit des polymères spéciaux et intermédiaires pour divers process industriels, et des formulations de type arômes, parfums, produits de beauté.
  • Roussillon : On y produit des intermédiaires pour l'industrie et la grande consommation ;
  • Salindres (Gard : On y produit des composés fluorés (à usages pharmaceutiques) ;
  • Saint-Fons : Dans l' Usine de St Fons Chimie, Rhodia-Organique (649 personnes en 2010) produit des diphénols et intermédiaires pour arômes et parfums, et jouxte un centre de recherche). L'usine produisait en 1861 des produits pour l'industrie textile; A partir de 1970 il produit aussi des pesticides et des produits pour l'industrie photographique, de l'aspirine, de l'arome vanille, de la coumarine, de l'hydroquinone et divers produits issus de la chimie fine).
  • Valence (Drôme): fibres en polyamide pour la confection textile et l’automobile ;
  • Pont-de-Claix (Isère). Cette plate-forme chimique a été initialement créée en 1915 par la "Société du Chlore Liquide" dans la vallée du Drac, pour fabriquer du chlore et ses dérivés pour produire des armes chimiques (en réponse à celles de l'armée allemande).
    Lors de la reconstruction, en 1923 le site est racheté par Progil pour progressivement produire des organochlorés (dont pesticides).
    En 1945, la production est réorientée vers la chimie de spécialités et services (isocyanates, pesticides, solvants chlorés, huiles et fluides diélectriques spéciaux, dont entre 1947 et 1987, du diphényle et du terphényle synthétisés à partir du benzène, puis des polychlorobiphényles (produits par chloration du diphényle), dans l’atelier diélectriques, à l’Est du carreau d’implantation J4.
    Rhône-Poulenc acquiert le site en 1975 (2500 salariés y travaillent cette année là).
    Des PCB y ont été produits jusqu'en 1985). Le site abrite une ancienne décharge interne exploitée de 1956 à 1979 (dite "décharge Ouest") abritant 76500 tonnes de déchets dont 25000 tonnes de déchets organiques chlorés. Il abrite aussi un stock de terres de fouille et de déblais dont une partie polluée par des PCB ou l'isomères HCH. Un panache de pollution a été détecté dans la nappe, en aval de la partie ouest du site (venant probablement de la décharge, et plus à l'est, venant d'une ou plusieurs source(s). Des engins militaires (recensés en 1983) ont été enfouis sur la zone, potentiellement présents dans différentes zones du site. Le site s'étend aujourd'hui sur environ 130 ha, à 8 kms au Sud de Grenoble. Il est concerné par une pollution historique (incluant 2 accidents sources de mononitrotoluène et dinitrotoluène pour le premier, et de tétrachlorure de carbone pour le second). Aux yeux de la loi, Rhodia, dernier propriétaire est responsable de cette pollution, même si les pollutions ont été produites par Rhône-Poulenc ou avant même son arrivée, et que le foncier était en 2008 utilisé par Rhodia-Opérations, ISOCHEM, TERIS, SOGIF et NOVAPEX, avec Syntertech (concerné par la présence d'engins militaires)). La plate forme est aujourd'hui divisée en six établissements (Rhodia, Isochem, Chloralp, Air Liquide, Cevco, Teris) autour des services du Spiral. Trois usines Sévéso y fonctionnent, autrefois situées en périphérie de l'agglomération grenobloise, et aujourd'hui englobés par la périurbanisation, suscitant l'inquiétude de riverains. Le site de Pont-de-Claix produit ou utilise des Isocyanates aliphatiques (HDI, IPDI et leurs dérivés), destinés à produire des peintures et revêtements industriels. Rhodia produit des Isocyanates aromatiques (TDI), intermédiaires pour mousses polyuréthanes pour le compte de Lyondell. le 1er septembre 2008, Rhodia Intermédiaires a vendu son activité « isocyanates » (680 salariés dont 650 sur le site isérois) au chimiste suédois Perstorp.
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