Logo de Rhodia | |
Création | 1998 |
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Forme juridique | Société anonyme |
Slogan(s) | « Chemistry is our world, Responsibility is our way » |
Siège social | La Défense, Courbevoie (France) |
Direction | Jean-Pierre Clamadieu (depuis le 17 mars 2008). Dir. général : Gilles Auffret Finances : Pascal Bouchiat, Directeurs généraux adjoints : Marc Chollet et Yolène Coppin |
Actionnaires | Investisseurs institutionnels étrangers (41,90% des actions), actionnaires Individuels (20%), Investisseurs institutionnels français (14,34%), JP Morgan Asset Management (7,64%), Capital Group Companies (5,07%), Axiom International Investors (3,81%), Salariés (3,70 %), Wellington Management Company (1,55 %), autocontrôle (1,11 %), Henderson Global Investors (0,88 %). |
Activité(s) | Chimie, Pharmacie Cosmétique, terres rares, Energie. |
Effectif | 15000 (13 600 en 2009) |
Site Web | Rhodia.com |
Chiffre d’affaires | 4 031 millions € en 2009 |
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Rhodia est un des principaux groupes de l'industrie chimique française (spécialisé dans la chimie fine, les fibres sythétiques et polymères). Rhodia est issu du groupe Rhône Poulenc lequel a été fondé par la fusion de la Société Chimique des usines du Rhône et les Établissements Poulenc Frères.
C'est une Société anonyme,créée le 1er janvier 1998, pour une durée de 99 ans, au capital de 104 495 997 euros, divisé en 104 495 997 (cent quatre millions quatre cent quatre-vingt-quinze mille neuf cent quatre-vingt-dix-sept) actions de même catégories, d'une valeur nominale de 1€ chacune)..
Jean-Pierre Clamadieu est, depuis le 17 mars 2008, à la fois Président et Directeur général. Il remplace Yves-René Nanot qui avait atteint la limite d’âge qui est de 70 ans selon les statuts du Groupe.
Rhodia dispose d'un réseau industriel et commercial étendu, présent sur tous les continents excepté l'Australie, qui s'appuient sur des pôles de R&D et une structuration commerciale et logistique.
Rhodia, évaluait en 2010 son EBITDA (bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement) = 487 millions € (pour un Résultat opérationnel de 160 M€) est signataire du Pacte PME.
Après sa séparation de Rhône-Poulenc, Rhodia s'est trouvé devoir gérer de nombreuses séquelles de pollution de sol et de nombreux passifs financiers, ce qui l'a mis dans une situation économique difficile. Cela a donné lieu à une forte dépréciation de son titre et à l'ouverture d'instructions judiciaires. Cet épisode a impliqué des personnalités éminentes comme Thierry Breton ou encore le banquier suisse Edouard Stern (voir Affaire Rhodia). La structure bilantielle du groupe est restée fragile, avec en particulier des capitaux propres négatifs. Le groupe tend à résoudre son endettement et la direction a pu renégocier la dette estimée à environ 1 milliard d'euros en 2010 (le plus faible niveau d'endettement depuis la naissance de Rhodia). Les investissements corporels déclarés pour 2009 étaient de 167 millions d'euros contre 241 en 2008.
Rhodia se présente comme leader pour certains tensioactifs (les amphotères doux), la chimie du phosphore, des guars et dérivés, ainsi que des silices spéciales, terres rares et diphénols.
Il se considère comme second sur le marché mondial des polyamides et troisième pour le câble d'acétate de cellulose (18% du marché mondial des filtres à cigarettes). Plus largement le groupe est présent dans de nombreux domaines de la chimie :
Chimie de spécialité :
Rhodia a créé une filiale Energy Services (chiffre d'affaires de 2009 : 189 millions €), spécialisée dans la fourniture et gestion de l'énergie et la réduction des émissions de gaz à effet de serre, en s'appuyant sur les Mécanismes de développement propre (MDP), suite au Protocole de Kyoto, avec Orbeo (filiale conjointe de Rhodia et de la Société Générale, spécialisée dans le négoce de crédits-carbone (URCE)). Cette filiale développe notamment la valorisation du biogaz en Asie, mais a aussi fondé le consortium Exeltium français de très gros consommatrices d’électricité, qui a contractualisé avec EDF la fourniture d'électricité sur 15 ans, dont les prix sont indexés sur ceux de l'énergie nucléaire. Le groupe Rhodia lui-même pourrait tirer profit du marché des droits à polluer en verdissant les process de deux usines (au Brésil et en Corée) très émettrices de protoxyde d'azote (N20), puisant gaz à effet de serre.