Le Jaguar est un avion robuste capable d'utiliser des terrains sommairement aménagés, notamment grâce à des pneus basse pression. Sa maintenance est facile (changement d'un réacteur en 3 heures environ) et peu coûteuse. L'avion est équipé d'une crosse d'arrêt et d'un parachute pour l'assistance au freinage. Le parachute peut être remplacé par un lance-leurres mais, pendant la guerre du Golfe, les Jaguar tant anglais que français recevront plutôt des lance-leurres externes plaqués le long du fuselage, sous les ailes.
Les Jaguar monoplaces sont ravitaillables en vol à l'aide d'une perche escamotable à l'avant droit du poste de pilotage. Les Jaguar biplaces français disposent d'une perche fixe dans le prolongement du nez. Grâce à sa stabilité, le Jaguar est une excellente plateforme d'attaque au sol.
Afin de réduire la distance de décollage et d'atterrissage, l'aile est dotée de becs de bord d'attaque et de volets hypersustentateurs sur tout le bord de fuite de l'aile. Ceci a de fait interdit d'utiliser des ailerons pour le contrôle en roulis, aussi les ingénieurs ont installé un système de spoilers qui, en détruisant la portance sur une aile, permet de mettre cet avion en virage. De plus, à basses vitesses, la gouverne de profondeur est mue de façon dissymétrique pour renforcer le contrôle en roulis. La structure du fuselage est en nid d'abeille, ce qui explique son poids relativement peu élevé. En contrepartie, certains avions (surtout des biplaces, plus longs) finiront leur carrière avec un fuselage déformé suite à une résistance mécanique insuffisante.