Le SMC a depuis son origine formé ses propres techniciens en météorologie (prises de données de surface, aérologie, etc.). Leur école est opérée par le ministère des transports à Cornwall (Ontario) qui y forme également plusieurs autres corps de métier dans le domaine de l'aviation comme les contrôleurs aériens et les spécialistes en planification de vol. Cependant, les réorganisations du gouvernement canadien depuis les vingt dernières années ont mené au transfert de ces fonctions vers Nav Canada ou des sous-contractants. En particulier, les postes nordiques sont de plus en plus comblés par des gens du coin dont les Inuits.
Cependant, il reste des techniciens au service du SMC pour la formation des contractants externes, pour la pose et l'entretien du matériel de prise de données ainsi que pour la surveillance de la couverture de glace des mers bordant le Canada.
Le SMC forme ses météorologistes opérationnels, recrutant soit des gradués en météorologie, soit dans des domaines connexes comme la physique ou chez les ex-militaires selon les périodes et la demande pour ses postes. La formation des météorologistes se faisait exclusivement à Toronto et en anglais jusqu'à 1970 alors qu'un groupe de francophone du bureau de Montréal a fait des pressions auprès du commissaire aux langues officielles pour obtenir un cours en français. Le premier de ceux-ci fut inauguré en 1972 à l'Université du Québec à Montréal (UQAM).
À l'heure actuelle (2006), le SMC engage des gradués de météorologie des universités canadiennes comme McGill, l'Université du Québec à Montréal, York, l'université de l'Alberta ou l'université de la Colombie-Britannique et leur donne la formation de prévisionniste. La formation se donne à trois endroits : Halifax et Edmonton en anglais ; Montréal en français. Le cours dure 7 mois et porte sur l'application des connaissances météorologiques à la pratique de prévision journalière du temps.
Après graduation, les météorologistes travaillent aux opérations quotidiennes de production des prévisions météorologiques publiques dans les bureaux des cinq régions appelés Centres de prévision des intempéries (CPI) ou dans les deux centres de prévision à l'aviation (Montréal et Edmonton). Après quelques années, ils peuvent postuler des positions de supervision dans ces centres ou aller travailler dans les centres nationaux comme le Centre météorologique canadien (CMC).
Les autres postes du Service météorologique sont occupés par des informaticiens, des physiciens et des ingénieurs.
Les types principaux de prévisions émises par le SMC sont :