Voisine de la villa du baron Cornacchia, dans le hameau de Villa Torri, elle abrite des fresques datées des environs du 15ème siècle. Le clocher et le blason nobiliaire des barons Cornacchia date de 1577.
L'église, sous le patronage de Saint Roch et de Notre-Dame des Graces extra moenia, a été bâtie pour servir de chapelle à la Congrégation de la Charité vers 1600.
Divers agrandissements effectués au cours des siècles lui ont donné la forme architecturale actuelle. La façade en brique, de style néo-classique, est ornée par deux colonnes et des pilastres à chapiteaux à volutes. Le fronton est muni de pilastres et de décorations florales, qui se répetent aussi sur le portail. Cette réalisation fut dessinée par l'architecte Norberto Rozzi di Campli en 1873, et effectuée en 1876.
L'intérieur comprend une seul nef d&écorée de fresques de style baroque. Au-dessus des autels latéraux, on trouve deux toiles intéressantes. Celle qui représente l'Immaculée Conception date de 1796. L'autre a pour sujet la Sainte Famille avec Saint Nicolas de Tolentino, surmontés de deux rondes symbolisant l'Annonciation et les âmes au Purgatoire. Ce tableau date de la même époque que le précédent, et est peut-être dû au même peintre. Une inscription en latin, sur la face interne du portail, rappelle que l'édifice a reçu sa forme actuelle en 1912, et été rouvert au public, en grande pompe, le 8 septembre de la même année. Le prêtre de la paroisse était alors Don Andrea Liberatori de Torano.
La chapelle a été décorée de fresques par le peintre Gualtiero Canzanese, de Teramo, et par son épouse Eugenia Nardinocchi, de Torano Nuovo, assistés par Antonio Baserga, lui aussi de Teramo. Ce même Canzanese a ensuite été l'auteur du Parc du Souvenir et du monument aux morts. La statue en bronze de celui-ci a été requisitionnée durant la Seconde Guerre mondiale, et n'a jamais été retrouvée. Il n'en reste que des photos sur des cartes postales.
L'autel principal, avec une balustrade et une niche contenant la statue de Notre-Dame des Graces, a été conçu aux alentours de 1940 par l'architecte Antonio Galiffa, de Torano, à la demande du prêtre de l'époque, don Domenico Calandra, de Mosciano San Angelo. Il a été réalisé en marbres polychromes de Carrare par la société Barsanti de Pietrasanta (Lucques), qui a envoyé son propre expert, Peter Mazzei, pour effectuer les travaux de montage sur les murets qui avaient été réalisés par deux maîtres maçons locaux, Alfredo Iampieri et Giuseppe Di Blasio. La voute de l'abside, décorée de fresques représentant le Foi, l'Espérance et la Charité, a été peinte à la même période par le prêtre et peintre don Antonio Toscani, aidé par Carlo Piozzi, de Nereto, et son fils. Les travaux se montèrent à 650 000 lires. Lors de l'inauguration, la chapelle musicale était dirigée par le maître Mario Galiffa, de Torano, et par don Tiberio Varani, de Teramo.
Le Musée d'art sacré est rattaché au sanctuaire. Il abrite toutes les œuvres d'art et donations qui appartiennent à l'église, parmi lesquelles une croix d'argent du 15ème siècle, attribuée à l'école de Nicola da Guardiagrele, des ostensoirs et des calices des années 1700, de facture napolitaine, et un bras, de l'école romaine, contenant une relique de Saint Flavien, protecteur de la ville. Le musée conserve aussi les couronnes, du 18ème siècle, de la Vierge et de l'Enfant, données à la fin du 19ème siècle par une famille de Torano Nuovo, ainsi que deux autres, données par toute la populations toranese. Celles-cvi furent bénies le 27 mai 1984 par le cardinal Pietro Palazzini, pour ce qui est de celle de la Vierge, et le 5 octobre 1997 par l'archevêque Antonio Nuzzi, en ce qui concerne celle de l'Enfant. Le musée a été inauguré et ouvert au public le 30 juin 2002, à l'occasion de la bénédiction de la statue de Saint Pie de Pietrelcina placée dans le jardin public en face de l'Eglise.
Édifiée aux alentours du 10ème ou du 11ème siècle, elle est déjà enregistrée , en 1066, dans les biens soumis à la juridiction du Mont Cassin. L'édifice, qui est un exemple du style roman des Abruzzes, montre, sur sa façade orientée à l'ouest, un portail sous lequel devait se trouver un blason du Mont Cassin, ou un emblême plus récent. Du côté sud, il y a a un portique soutenu par des colonnes avec des arcs, qui se répètent dans la loggia à fenêtre géminées. L'intérieur, à une seule nef, possède un autel de pierre, sur lequel demeurent des traces d'une fresque représentant la Vierge et les saints, qui a été, en 1565, recouverte par une toile représentant la Crucifixion avec la Vierge, Sainte Maxime et d'autres saints, tableau qui se trouve désormais dans le bureau du maire.