Un transfert de technologie en coopération bénévole n'est pas forcément réussi. Un certain nombre de conditions sont requises.
La coopération (voir l'article) est destinée à obtenir un résultat pratique de l'action coordonnée des partenaires. Pour le transfert de technologie, un effort mutuel d'adaptation aux savoirs, aux besoins et aux contraintes des coopérants est une condition essentielle de la réussite d'un projet.
La coopération ne peut aboutir à un véritable transfert de technologie que dans la mesure ou celui qui transmet le savoir-faire le fait sans attendre de retour financier ou de retombée économique en sa faveur. Il n'attend ( lui-même ou ce qu'il représente), que la satisfaction d'avoir effectivement rendu service. Ce désintéressement vis-à-vis des gains financiers garantit la bonne fin de la démarche.
« Acquéreur » doit être compris au sens de celui qui s'« approprie » le savoir-faire, et non pas « acheteur ».
Le propriétaire de la technologie est seul juge du bien fondé du transfert. S'il le fait, c'est parce qu'il décide que c'est une bonne acquisition pour le partenaire. Sa décision engage généralement les autorités dont il dépend. L'acquéreur est convaincu que la technologie qu'il veut maîtriser est utile pour lui, c’est-à-dire pour lui-même et les autorités dont il dépend.
La diffusion des connaissances, parfois nommée diffusion et transfert de connaissances, est une discipline pratiquée par les centres de recherche :
Cette diffusion est pratiquée lors de congrès, par des publications dans divers médias.
Elle constitue une des sources d'information de la veille technologique.
La diffusion des connaissances peut aussi se faire par la publication d'encyclopédies.
La veille technologique permet de surveiller l'évolution des connaissances, du savoir-faire, de la faisabilité et des inventions dans un domaine et ses environnements de développement. En résumé, suivre et noter l'état de l'art d'une technologie.
La veille technologique n'est pas un transfert de technologie. Elle peut:
La licence de production accordée à l'acquéreur exclut certaines technologies. Ces dispositions peuvent être prises pour diverses raisons dont la principale est généralement la protection du secret d'un savoir-faire. Le coût du transfert de certaines technologies peut aussi être un argument. Exemple :