Troubles comportementaux de guerre - Définition

Source: Wikipédia sous licence CC-BY-SA 3.0.
La liste des auteurs de cet article est disponible ici.

Histoire de la prise de conscience de ces troubles

Dès la Première Guerre mondiale, la psychiatrie militaire a identifié divers syndromes, plus ou moins bien compris, dits "Shell-Shock", « Battle Stress » et "Battle Fatigue". De nombreux soldats étaient accusés d'être des simulateurs, et beaucoup ont été fusillés ou enfermés pour cette raison.

Les guerres nucléaires (ou états de victimes d'essais nucléaires ratés) ont suscité des troubles nouveaux où les aspects socio-psychologiques ne doivent pas cacher de probables causes biologiques réelles.

Plus récemment, le syndrome de la guerre du Golfe ou des combattants du Kosovo pose les mêmes questions.

Enjeux

La bonne compréhension de ces troubles, et leur reconnaissance permet les conditions d'une meilleure résilience (individuelle et collective), nécessaire à la résolution non-violente des conflits. Sinon, ils seront souvent un facteur entretenant le racisme ou la haine qui sera source de nouveaux conflits.

Troubles somatiques

Certains troubles qu'on a d'abord classés comme ayant une origine psychosomatique pourraient en fait également ou totalement avoir des causes organiques ; les soldats des guerres modernes sont exposés à des chocs physiques internes importants (effet de souffle) qui peuvent gravement traumatiser les organes internes sans laisser de traces externes, et à de nombreux toxiques dont en particulier le mercure (amorces des munitions (balles, obus) en 14-18 et 39-45), les gaz de combat (notamment en 14-18), les composés issus de la combustion de la poudre constituée de nitrate, et le plomb qui a été l'un des matériaux les plus utilisé dans les munitions.

Ces toxiques sont inhalés et/ou absorbés par la peau et/ou par ingestion. Ils peuvent agir en synergies.
L'uranium appauvri et les substances radioactives ayant été ajoutées aux précédentes depuis une cinquantaine d'année.

Certains de ces toxiques sont connus pour provoquer des paralysies, une réduction du champ visuel (mercure), perte de la vue ou hallucinations, défaut de coordination des mouvements, courbatures, et ils pourraient contribuer à l'Amnésie sélective de guerre, etc.

On sait maintenant que les individus sont non seulement inégaux face au stress psychique, mais qu'ils sont aussi génétiquement inégaux devant certains toxiques (devant le plomb par exemple). Avec le recul et les connaissances actuelles en toxicologie, il est probable que de nombreux soldats fusillés pour l'exemple ou punis pour avoir simulé une maladie ou des troubles psychiques étaient en fait victimes de troubles réels et au moins pour partie "organiques", qu'on pourrait rétrospectivement classer dans les séquelles précoces de guerre.

Page générée en 0.067 seconde(s) - site hébergé chez Contabo
Ce site fait l'objet d'une déclaration à la CNIL sous le numéro de dossier 1037632
A propos - Informations légales
Version anglaise | Version allemande | Version espagnole | Version portugaise