Cette appellation englobe des appareillages du domaine de l'aérospatiale (comme les fusées) ou du domaine militaire (comme des sous-marins à hydrogène), même si l'usage courant renvoie plutôt au monde des transport. Le véhicule à hydrogène est dit « décarboné » et peut faire partie des véhicules propres.
Les solutions techniques
Les plus utilisées dans ce domaines sont :
le moteur à hydrogène qui fonctionnerait sur le même principe que le moteur à explosion classique, mais qui doit résoudre le sujet de la production d'hydrogène, de son transport, et de son stockage s'il n'est pas produit dans le véhicule même.
la pile à combustible qui produit dans un premier temps de l'énergie électrique qui alimente un moteur électrique. L'hydrogène utilisé par une telle pile peut avoir toutes sortes de provenance (eau de mer hydrolysée, pétrole, agrocarburant...)
Début 2009 de nombreux véhicules ont dépassé le stade expérimental, mais l'appellation « véhicule à hydrogène » utilisée volontiers dans l'industrie automobile désigne plusieurs types de véhicules distincts :
à moteur électrique dont l'énergie provient d'une pile à combustible (Fiat Panda II H2, Honda FCX, ...).
à moteur à explosion fonctionnant soit à l'hydrogène soit aux hydrocarbures (BMW Hydrogen 7, ...).
ou encore hybride (combinant un moteur classique aux hydrocarbures et un moteur électrique dont l'énergie provient d'une pile à combustible).
Il existe également des systèmes d'enrichissement hydrogène du carburant (commercialisé pour les poids lourd en Amérique du nord), où l'hydrogène est utilisé pour permettre une combustion plus complète et donc moins polluante des hydrocarbures.
En parallèle de la question technique, la diffusion à grande échelle de ce genre de véhicule suppose l'instauration un cadre économique associé, ce que certain nomment une économie hydrogène.