Type de locomotive | |
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Date de construction | 1940 |
Production totale | 3 |
Disposition des roues | ooOOOoo |
Classification UIC | 232 |
Gabarit | Standard |
Ecartement | 1435 mm |
Diamètre des roues porteuses avant | 970 mm |
Diamètre des roues motrices | 2000 mm |
Diamètre des roues porteuses arrière | 970 mm |
Longueur hors tout | 15,69 m |
Masse totale en charge | 124,2 t |
Masse adhérente | 69 t |
Poids de la locomotive et du tender |
208,6 t |
Type de moteur | simple expansion |
Pression de le chaudière | 20 kg/cm² |
Nombre de cylindres | 3 |
Vitesse maximum | 140 km/h |
Carrière | SNCF |
Série | 232 |
Effectif | 3 |
Numéro | 232 R 1 à 3 |
Région d'action | Nord |
Retiré | 1961 |
Les locomotives à vapeur 2-232 R 1 à 4 furent étudiées pour la Compagnie des chemins de fer du Nord, malheureusement la création de la SNCF mit le projet en sommeil et celui-ci ne ressortit qu'en 1940.
Ces machines étaient nées du désir d'avoir des machines plus puissantes et moins onéreuses que les Pacific. En 1935 l'OCEM sous la houlette de Marc de Caso étudia donc une machine capable de remorquer un train de 200 à 500 tonnes à des vitesses comprises entre 160 et 200 km/h. Le projet ne put aboutir du fait de la formation de la SNCF et ce fut la division des études des locomotives (DEL) qui se chargea de le finaliser.
La chaudière employée fut celle d'une Mountain avec une pression de 20 kg/cm² et un foyer " Belpaire ". Le train de roues était du type des Pacific, moyennant un essieu porteur supplémentaire du fait de l'augmentation du poids, car l'on voulait garder une machine ayant un empattement moins long que celui des 241. Contrairement aux 2-232 S 1 à 4 le moteur employé était à trois cylindres à simple expansion et la distribution se faisait par soupapes à cames rotatives système " Dabeg ".
La commande fut passée en 1938 à la SACM qui ne put achever que la 2-232 R 1 en mars 1940 en raison des circonstances. Pour les 2-232 R 2 et 3 ce fut l'atelier du dépôt de La Chapelle, qui sera le récipiendaire de toute la série des 232 qui terminera le travail trois mois plus tard. Quant à la 232 R 4 l'Histoire en décidera autrement puisqu'elle deviendra la 232 U 1.
En novembre de la même année des essais furent effectués sur la ligne Paris-Lille mais du fait des restrictions de l'époque ils ne permirent pas d'avoir toutes les données souhaitées. Si les trois machines furent épargnées par la guerre elles n'en nécessitaient pas moins des travaux de remise en état pour pouvoir à nouveau rouler. Ce fut chose faite pour la 2-232 R 2 en fin 1946 mais il fallut attendre juillet 1950 pour les 2-232 R 1 et 3.
Les tenders accouplés furent des tenders à bogies de constructions neuves 2-36 B 1 à 9 contenant 36 m³ d'eau et 11,5 t de charbon en lieu et place des 38 m² d'origine Nord prévus initialement.
Les 2-232 R 2 et 3 furent arrêtées au premier semestre de 1957 et radiées le 27 mai 1958. Quant à la 2-232 R 1 elle fut réaffectée à la ligne Paris-Aulnoye-Jeumont jusqu'à sa radiation le 30 septembre 1961.