Au moins trois implantations du système furent étudiées :
ARAMIS est un système de transport urbain en commun, en site propre intégral et entièrement automatisé.
Il appartient à la catégorie des PRT (personal rapid transit), c'est-à-dire que c'est un système de transport de point à point sans arrêt intermédiaire. Comme dans un ascenseur, le voyageur appelle le véhicule, puis monte à bord et indique sa destination à un ordinateur. Chaque station est située sur une voie déviée, les véhicules à l'arrêt sont dépassés par ceux desservant des station plus éloignées.
Le système est fondé sur l'utilisation d'éléments autonomes de deux modules indissociables ou « doublets ». Ceux-ci sont attelés mécaniquement, à petit gabarit et avec un roulement sur pneumatiques et une traction électrique. Les doublets de deux cabines circulent en rames de plusieurs cabines, grâce à un système d'attelage électronique qui autorise leur accouplement ou séparation aux aiguillages, commandés par un dispositif d'aiguillage embarqué.
Le système ARAMIS n'a jamais été exploité commercialement. Toutefois, le système de voies et les aiguillages sans rails de guidage sont similaires à ceux du système VAL, et les connaissances acquises lors des essais sur les automatismes préparent le projet Meteor, première grande ligne de métro à automatisme intégral dans une capitale, ouverte en 1998, et constituant la ligne 14 du métro de Paris. Certains automatismes mis au point pour ARAMIS sont intégrés au Système d'automatisation de l'exploitation des trains (SAET), système de pilotage de la ligne.
Les installations utilisées pour les essais sont détruites après leur abandon et leur emplacement est occupé depuis par le siège de France Télévisions.