Air Algérie - Définition

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Autres activités

  • Des charters pétroliers avec environ 500 000 passagers par an.
  • Des charters Oumra et Hajj qui transportent les pèlerins vers les lieux Saints de l’Islam.
  • Un centre ou commissariat hôtelier (catering) qui permet à Air Algérie de couvrir ses besoins au départ d’Algérie, ainsi que l'assistance des autres compagnies.

Le ministre des Transports, M. Tou, a fait part de la création d’une filiale d’Air Algérie pour la couverture des lignes intérieures et envisage d’acquérir 11 autres appareils.

Destinations

Abidjan (ABJ)

Damascus International (DAM)

Milan Malpensa (MXP)

Aguemar (TMR)

Dubai (DXB)

Moscow Sheremetievo (SVO)

Ain Beida Airport (OGX)

Euroairport France (MLH)

Niamey Airport (NIM)

Ain El Bey Airport (CZL)

Frankfurt (FRA)

Nice (NCE)

Frejorgues Airport (MPL)

Nouackchott Airport (NKC)

Alicante (ALC)

Geneva (GVA)

Noumerate Airport (GHA)

Amman (AMM)

Guemar Airport (ELU)

Oran (ORN)

Bamako (BKO)

Illizi Airport (VVZ)

Ouagadougou (OUA)

Barcelona (BCN)

In Amenas Airport (IAM)

Oued Irara Apt Airport (HME)

Basel Mulhouse (BSL)

In Salah Airport (INZ)

Oujda (OUD)

Batna Airport (BLJ)

Inedbirenne Airport (DJG)

Paris Charles de Gaulle (CDG)

Beijing (PEK)

Istanbul (IST)

Paris Orly (ORY)

Beirut (BEY)

Jeddah (JED)

Pierre Trudeau Airport Dorval (YUL)

Bejaia Airport (BJA)

Jijel Airport (GJL)

Rome (FCO)

Biskra Airport (BSK)

LAGHOUAT L'MEKRAREG (LOO)

Setif (QSF)

Bordeaux (BOD)

Leger Airport (CBH)

Tbessa (TEE)

Bordj B Mokht Airport (BMW)

Les Salines Airport (AAE)

Timimoun (TMX)

Brussels (BRU)

Lille (LIL)

Tindouf (TIN)

Cairo (CAI)

London Heathrow (LHR)

Touggourt Apt (TGR)

Carthage (TUN)

Lyon (LYS)

Toulouse (TLS)

Casablanca (CMN)

Madrid (MAD)

Tripoli Intl (TIP)

Chlef (CFK)

Marseille (MRS)

Zenata (TLM)

Dakar (DKR)

Metz-Nancy-Lorraine Airport (ETZ)

Problèmes de ponctualité

Air Algérie a toujours été décriée par ses clients pour les récurrents problèmes de ponctualité qu'elle leur pose sans que des justifications ou des indemnisations ne leurs soient proposées. Les observateurs pointent du doigt la mauvaise stratégie de déploiement de la flotte mais surtout le manque de réactivité de la compagnie. Son PdG reconnait lui-même le sous-dimensionnement de la flotte par rapport à la demande, ce qui est en contradiction avec l'entêtement du gouvernement à interdire l'entrée des vols charters et à maintenir ainsi un monopole néfaste pour le client. Lors de la coupe du monde 2010, des passagers coincés en Europe pour cause de retards on du patienter plus de 16H avant d'embarquer sur un vol Air Algérie.

Le 5 juillet 2010, constatant la médiocrité de la compagnie, l'UE a sommé Air Algérie à se conformer, au plus tard en novembre 2010, aux procédures internationales au risque de l'inscrire sur sa liste noire des compagnies poubelles.

Stratégie de développement et difficultés économiques

Jusqu'en 2006, la compagnie publique était perçue par l'État Algérien surtout comme un moyen politique d'expression de la souveraineté nationale, sans recherche de bonne gestion ou de rentabilité commerciale. Cependant, les pressions commerciales de l'Union européenne, le choix inéluctable d'adhésion de l'Algérie à l'OMC et donc de l'ouverture prochaine de son ciel à la concurrence ne lui laissaient guère le choix que de vendre ou privatiser Air Algérie, à défaut de la voir sombrer pour disparaitre. Aussi, et après le décès de son précédent PDG, Tayeb Benouis, l'État algérien décida de nommer, Abdelwahid Bouabdellah, un député FLN, au poste de PDG afin de mettre en œuvre le plan d'assainissement de la compagnie décidé par le Gouvernement. Il s'empressa alors de rajeunir la flotte, de moderniser les procédures certifiées, même si elle restent bien loin des normes internationales (émission de billets électroniques, vente de billets sur internet, ISO 9001), et de filialiser la compagnie pour revendre les activités peu stratégiques et se concentrer sur son cœur de métier qu'est le transport de passagers. Mais pour éviter la fuite des pilotes vers les compagnies du Golfe arabique, il a aussi du négocier avec les syndicats des revalorisations des salaires.

En 2007, le déficit d'Air Algérie s'élevait cependant à 12 milliards de dinars (plus de 100 millions d’euros). Ceci s'expliquant d'une part par la subvention des billets des vols intérieurs et ce malgré le monopole d'Air Algérie institué sur cette catégorie de vol, mais surtout par l'insuffisance de la taille de la flotte au vu des ambitions politiques de l'État (ouverture de vols longs courriers vers la Chine et l'Amérique du Nord). Ainsi, en 2009, la part d'Air Algérie sur les vols internationaux depuis l'Algérie ne dépasse guère les 54% de parts de marché alors que l'État s'est fixé un premier objectif de 60% avant l'entrée prochaine des vols charter initiée timidement en juillet 2009 par Air Méditerranée.

Cependant, quatre évènements récents viennent contredire cette stratégie offensive :

- Suite à sa réélection en avril 2009, le Président Bouteflika, concrétisa une promesse électorale faite aux Algériens résidant en France en leur subventionnant des billets d'avion pour l'été 2009, même si le coût de cette opération sera supporté par le ministère de la solidarité nationale et de la communauté algérienne résidant à l’étranger qui a signé le 2 avril 2009 une convention avec Air Algérie. En tout cas une enveloppe de 50 milliards de centimes (près de 500 000 euros) est d’ores et déjà dégagée pour financer cette opération baptisée « Solidarité avec les émigrés aux revenus modestes »;

- La Direction de l'Aviation Civile Algérienne a mis, début juillet 2009, la compagnie française Aigle Azur en difficulté avec ses passagers pour l'Algérie en lui refusant à la dernière minute des vols supplémentaires;

- Bruxelles, en représailles commerciales, a rappelé à Air Algérie que l'UE peut lui exiger le payement de la taxe carbone, dont elle l'a dispensé jusque-là. La conséquence fut que la DACA autorisa tous les vols supplémentaires d'Aigle Azur et Air Méditerranée jusqu'à mi-août 2009;

Ajouter à cela, 3 états de faits qui n'ont pas évolué depuis :

- l'emplacement à l'étranger des agences Air Algérie dans des quartiers de prestige à loyers ultra chers, alors que le développement d'internet ne justifie plus l'existence même de ces agences;

- la politique estivale de leasing des avions et de leurs équipages (souvent turcs) qui n'est pas rentable ;

- l'externalisation des formations (bien que la compagnie dispose de simulateurs)et de la maintenance coûtent très cher à la compagnie et donc au contribuable.

Ainsi, en ayant fait le choix de confier la gestion d'Air Algérie à un parlementaire et non pas à un industriel, le Gouvernement algérien privilégie la stratégie politique à la rentabilité économique et donc à la sauvegarde et la pérennité de la compagnie.

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