Un anthelminthique est un médicament (antiparasitaire).
Étymologiquement parlant, ce mot désigne spécifiquement les médicaments luttant contre les helminthoses, c'est-à-dire détruisant les helminthes (chez l'homme, l'animal ou la plante), mais il désigne en réalité plus souvent les antiparasitaires ciblant les nématodes et trématodes (Platyhelminthes) susceptible de parasiter les réseaux sanguin et lymphatique, des tissus conjonctifs ou des organes creux (cavités urogénitales, poumons avec par exemple Syngamus trachea, parasite hématophage les poumons des oiseaux), ainsi que tous les parasites intestinaux de type vers (oxyures, ascaris (Ascaris lumbricoides chez l'Homme), ankylostome, anguillule et ténia en particulier).
Les anthelminthiques sont classés dans les vermifuges (ou vermicides). Ce sont des pesticides et des biocides au sens des directives européennes concernant ces produits. Ils doivent aussi répondre aux réglementations concernant les médicaments humains et vétérinaires.
Ces médicaments étant pour la plupart écotoxiques, toxiques à très toxiques à faible dose, et pouvant contribuer à la « sélection » involontaire de souches antibiorésistantes. Ils doivent donc être utilisés avec précaution, en respectant la règlementation, sous contrôle médical ou vétérinaire, et en sachant que les excréments des humains ou animaux traités avec certains de ces médicaments peuvent être également très toxiques pour les invertébrés (dont insectes) coprophages ; par exemple, les bouses des vaches traitées à l'ivermectine peuvent tuer toutes les larves de bousiers issues des pontes déposées sur ces bouses. Ces dernières se biodégradent alors beaucoup moins vite, en empêchant l'herbe de pousser.
Certaines molécules naturellement synthétisées par des végétaux ont des propriétés antihelminthiques, avec par exemple