Au dix-septième siècle on observe dans toute l'Europe occidentale un retour à l'église mono-espace dans lequel il n'y a pas d'obstacle visuel. Dans les régions protestantes celles-ci étaient assez simples et, parmi les meilleurs exemples architecturalement parlant, citons les églises de Christopher Wren. Elles étaient conçues comme un seul grand espace dans lequel l'autel et la chaire étaient tous les deux visibles. Les églises devaient être suffisamment petites, y compris les tribunes, pour que tout le monde puisse voir ce qui se déroulait. Les chœurs furent supprimés, les jubés furent considérés comme des obstructions inutiles. Les bâtiments avaient trois centres bien déterminés : les fonts baptismaux - à côté du portail, la chaire et l'autel. Dans le rite luthérien des principes similaires étaient pratiqués. L'idéal du Prinzipalstück consistait en un bâtiment oblong sans chœur et avec un seul espace dans la partie orientale combinant tous les actes liturgiques : le baptême, l'office et la communion. Ces idées, avec des variations, allaient affecter les chapelles non-conformistes du XVIIe siècle en Angleterre. Les tribunes augmentèrent la capacité d'accueil sans réduire la distance entre les fidèles et le prêcheur.
Le mouvement liturgique va faire émerger l'idée que les fidèles constituent une assemblée active et qu'en tant que tels ils ne doivent en aucune sorte être tenue à l'écart, sans voir ni participer à l'office. Des plans à un seul simple espace sont pratiquement l'essence de l'église moderne. C'est en France et en Allemagne, lors de l'entre-deux-guerres, que les principales innovations eurent lieu. L'église du Raincy près de Paris par Auguste Perret est reconnue comme le point de départ de ce renouveau, non seulement pour ses plans mais aussi pour l'utilisation d'un nouveau matériau, le béton armé. Encore plus emblématique fut le Schloß Rothenfels-am-Main en Allemagne qui fut remanié en 1928. Son architecte Rudolf Schwarz influença énormément la construction d'église par la suite, non seulement en Europe mais aussi aux États-Unis. Schloß Rothenfels était un espace rectangulaire large, avec de solides murs blancs, le profondes fenêtres et un sol en pierre. Il n'y avait aucune décoration. Les seuls meubles consistaient en une centaine de petits cubes noirs mobiles servant de chaises. Pour les cérémonies se dressait un autel autour duquel, sur trois côtés, les croyants suivaient l'office.
Corpus Christi à Aix-la-Chapelle fut la première sa première église paroissiale et répond aux même principes, avec beaucoup de réminiscences du mouvement artistique Bauhaus. Extérieurement c'est un cube ; à l'intérieur les murs sont blancs et les fenêtres sans aucune couleur, avec, se tenant au fond de l'espace, un Langbau, c'est-à-dire une estrade rectangulaire étroite sur laquelle est disposé l'autel. Ce dispositif était fait, selon les propos de Schwarz, pour être moins « christocentré » que « théocentré ». Devant l'autel étaient disposés de simples bancs. Derrière l'autel se trouvait un grand vide blanc dans un mur du fond, symbolisant la région du Dieu invisible. Ce dépouillement se répandit en Suisse où il influença des architectes comme Fritz Metzger ou Dominikus Böhm.
Après la Seconde Guerre mondiale, Metzger continua à développer son idée, notamment avec l'église de Saint-François à Bâle-Richen. Un autre bâtiment notable est la chapelle de Ronchamp par Le Corbusier (1955). Des principes similaires de simplicité et de continuité du style se retrouvent aussi aux États-Unis, en particulier dans l'église de l'abbaye catholique de Saint-Procopius à Lisle près de Chicago (1971).
Un principe théologique qui amena un changement fut le décret Sacrosanctum Concilium du deuxième concile du Vatican en 1963. Celui-ci encourageait une participation active des croyants lors dans la liturgie lors des cérémonies et impliquait que les nouvelles églises devaient être construites dans cette optique (para 124). Subséquemment, les rubriques et les instructions encourageaient l'utilisation d'un autel isolé avec le prêtre faisant face à l'assemblée. L'effet de ces changements se voient par exemple dans la cathédrale de Liverpool et celle de Brasília, toutes deux circulaires avec un autel sur pied.