De nombreux chiffres fantaisistes circulent sur Internet, jusque dans les communiqués officiels. Il est donc important d’effectuer cette clarification.
Outre les dimensions principales de la météorite et du cratère listées dans le tableau en tête d’article, et des rayons de destruction mentionnés ci-dessus, on peut noter :
Selon les données de la Earth Impact Database, l’impact de Rochechouart-Chassenon est, parmi les 176 cratères d’impacts identifiés à ce jour :
La carte géologique (n° 687) au 1/50 000 de Rochechouart et sa notice explicative de 172 pages, éditée en 1996 par le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM), montrent l’étendue actuelle des diverses brèches et roches fracturées par l’impact. Elle a été levée par Philippe Chèvremont et Jean-Pierre Floc’h à partir d’un balayage systématique sur le terrain et de nombreuses études microscopiques en lames minces. Le bureau d’Orléans du BRGM possède la plus importante collection d’échantillons macroscopiques et de lames minces sur l’impact.
L’association Pierre de Lune est chargée de la surveillance du patrimoine géologique de l’astroblème et de l’animation de l’Espace Météorite Paul Pellas à Rochechouart. Toutes les études doivent être entreprises de préférence en partenariat avec l’association qui, par sa connaissance des lieux, permet de faciliter les accès.
Réserve naturelle nationale de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon | |
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Pays |
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Superficie | 0,5 km2 |
Création | 18 septembre 2008 |
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Depuis le 18 septembre 2008, le site est classé réserve naturelle nationale sous l’appellation réserve naturelle nationale de l’astroblème de Rochechouart-Chassenon. Il a également été référencé European Geopark sous l’appellation Astroblème-Châtaigneraie limousine d'octobre 2004 jusqu'en juin 2006.
Toute activité de recherche ou d’exploitation minière et tout prélèvement de roches ou de minéraux sont interdits sur le territoire de la réserve naturelle. Toutefois, des prélèvements effectués à des fins scientifiques ou dans le cadre de fouilles archéologiques peuvent être autorisés, y compris par forages ou sondages, après avis du conseil scientifique de la réserve. En raison de cette interdiction, la vente de minéraux en provenance de la réserve est désormais illicite si ces échantillons ont été prélevés après le 18 septembre 2008.
Afin d’effectuer des prélèvements de minéraux, une autorisation préalable doit être obtenue auprès de la Délégation régionale à la recherche et à la technologie (DRRT) et de la Direction régionale de l’environnement (DIREN) du Limousin.