Basse-Rentgen | |
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Administration | |
Pays | France |
Région | Lorraine |
Département | Moselle |
Arrondissement | Thionville-Est |
Canton | Cattenom |
Code commune | 57574 |
Code postal | 57570 |
Maire Mandat en cours | Viviane Winterrath 2008 - 2014 |
Intercommunalité | Communauté de communes de Cattenom et environs |
Démographie | |
Population | 337 hab. |
Densité | 32 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | |
Altitudes | mini. 209 m — maxi. 267 m |
Superficie | 10,46 km2 |
Basse-Rentgen (en Francique lorrain Nidder-Rentgen) est une commune française située dans le département de la Moselle.
Situé à 15 kilomètres de Thionville et 40 km de Metz, Basse-Rentgen est véritablement au cœur de l'Europe. Le village se trouve à 140 km de Strasbourg, 200 km de Bruxelles et 170 km de Francfort-sur-le-Main.
En plein pays des 3 frontières, la frontière luxembourgeoise n'est qu'à 1 km (Luxembourg-ville est située à 15 km) alors que Perl, la ville allemande la plus proche, est à moins de 15 km.
La commune est composée de Basse-Rentgen, Haute-Rentgen et Preisch.
Le village est desservi par la départementale D62, qui croise la nationale N53 (Thionville-Luxembourg) entre Basse-Rentgen et Haute-Rentgen ; et fut anciennement traversé par la voie romaine Metz-Trèves.
Les communes limitrophes de Basse-Rentgen sont Hagen, Evrange, Mondorff, Puttelange-lès-Thionville, Rodemack, Breistroff-la-Grande, Roussy-le-Village et Zoufftgen en Moselle et Aspelt, Frisange au Luxembourg.
Les armoiries du village sont un amalgame entre celles des Rodemack (couleur or et bleu roi), anciens Seigneurs qui ont donné leur nom à la localité de Rodemack, à quelques kilomètres de Basse-Rentgen qui était une des mairies de cette localité, et celles de la famille de Gargan (double-trait oblique blanc et rouge); que l'on retrouve encore aujourd'hui sur le logo du golf de Preisch.
Voie romaine Metz-Trèves. Tertres funéraires gallo-romains, substructions d'habitats gallo-romaines, trésor composé de 15222 monnaies gallo-romaines (enfouissement du trésor à dater entre 286 et 293.
En 1790, Basse-Rentgen acquit ses deux actuelles entités territoriales : Haute-Rentgen et Preisch, cette dernière contribuant à sa notoriété.
Jusqu'en 1808, Basse-Rentgen dépendit de la paroisse de Puttelange, bien qu'étant une des mairies de la seigneurie de Rodemack. Haute-Rentgen se dote d'une chapelle dite Saint-Hippolyte en 1765 et tous les ans la tradition veut qu'on fête ce saint au hameau. À côté de la chapelle, on y découvre une double-croix datant de 1480.
En 1826, après l'avoir seulement acquis, le village cède le hameau de Dodenom à Roussy-le-Village. Basse-Rentgen construisit sa propre église à l'écart du village (1827, une construction de l'architecte diocésain Derobe), mais celle-ci va être « rattrapée » par l'extension du village.
Une petite allée bordée de tilleuls conduit au domaine du château de Preiche, propriété depuis 1852 de la famille de Gargan. À l'époque, le domaine se dota d'une huilerie, d'une distillerie, d'une brasserie liée à une houblonnière alors qu'au village on pouvait trouver une tuilerie, aujourd'hui rasée mais qui a laissé son nom à une rue.
Plusieurs maisons et monuments ont été détruits lors de la Première Guerre mondiale. Lors de la Seconde Guerre mondiale on a pris soin d'évacuer la population dans le petit village de Savigny-sous-Faye.
Depuis, le village n'a quasiment plus aucun commerce : les trois cafés (deux à Basse-Rentgen et un à Preisch) ont fermé, ainsi la banque récemment. Le seul commerce restant au village est le bar/restaurant du golf. Malgré cela, la population tend à s'accroître, la position géographique de Basse-Rentgen étant un attrait majeur pour les travailleurs frontaliers.
Le village a gardé quelques fermes anciennes à Haute-Rentgen et Basse-Rentgen, mais de nouvelles rues sont construites (rue St-Hippolyte à Haute-Rentgen) ou largement agrandies (rue de l'église), même si dans le même temps, Preisch se dépeuple, ce qui fait que la population de Basse-Rentgen, après avoir longtemps tourné autour de 200 habitants, en compte désormais 310.
À l'image d'un grand nombre de communes lorraines, le nom du village de Basse-Rentgen semble tributaire de l'association du patronyme d'un chef germanique, ici appelé Reginold et du suffixe caractéristique en « -ing ».
La première mention Reginoldingas, qui atteste de la réunion de ces deux éléments, remonterait probablement à la fin du IXe siècle. Bien évidemment, les siècles qui suivirent furent synonymes de grands changements dans l'appellation de la localité.
En effet, les registres évoluaient au gré des copistes, engendrant des noms qui n'avaient que peu de rapports entre eux : Runneke (1225), Ryntche (1413), Basse-Ringten (1615) ou bien Niederrencten' (1790) en sont quelques exemples.
Au dix-neuvième siècle, la commune fut désignée sous le nom de Rentg-en-Basse puis transcrite sous la forme germanique Nieder-Rentgen sous les diverses occupations allemandes avant de s'appeler définitivement Basse-Rentgen.
Si Haute-Rentgen témoigne des mêmes sources que Basse-Rentgen, ce n'est pas le cas pour Preisch. Issu du patronyme d'un chef gaulois Prius et du suffixe d'appartenance gallo-roman -acum, le nom Pris fut cité pour la première fois en 960. On a eu ensuite Prisiche (Xe siècle), Prisch (XIIe siècle), Breiysgen (1626), Preiche (1749) pour se figer officiellement en Preisch (germanisation de Preiche) après la Révolution.
Des diverses occupations allemandes, persiste un léger doute sur l'appellation exacte du nom : on rencontre parfois l’écriture château de Preiche. Preische est un amalgame des deux appellations et n'existe pas.