Les spécimens de calmar colossal sont rarement capturés, seuls quelques captures de grands spécimens entiers ont été rapportées. Bien que les grands cachalots s'alimentent essentiellement de cette espèce, les tissus des calmars sont très rapidement dissous dans les sucs gastriques de la baleine, seul le bec dur subsiste. Ainsi un grand nombre de becs ont été trouvés dans les contenus stomacaux des cachalots échoués. Le plus grand bec trouvé dans l'estomac d'un cachalot avait une longueur rostrale inférieure (LRL) de 49 mm.
Dans la culture occidentale, les grands calmars ont grandement nourri l'imagination des marins et inspirés les auteurs de la littérature fantastique comme en témoignent les écrits autour de la légende scandinave du Kraken, monstre marin à l'allure d'une pieuvre géante. Jules Verne décrivit dans Vingt mille lieues sous les mers en 1869 « un calmar de dimensions colossales ayant huit mètres de longueur », il parle alors d'un calmar géant dont le genre fut établi en 1857, non pas d'un calmar colossal dont on ne connaissait même pas l'existence. En raison de son aire de répartition extrême et isolée, le calmar colossal ne fut décrit pour la première fois qu'en 1925. C'est sans doute pour cela qu'il n'a jamais vraiment figuré dans la culture occidentale.