Camille Flammarion | |
Nom de naissance | Nicolas Camille Flammarion |
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Activité(s) | Scientifique, astronome |
Naissance | 26 février 1842 Montigny-le-Roi (Haute-Marne), France |
Décès | 3 juin 1925 Juvisy-sur-Orge (Essonne) |
Nicolas Camille Flammarion, né à Montigny-le-Roi (Haute-Marne) le 26 février 1842 et mort à Juvisy-sur-Orge (Essonne) le 3 juin 1925, est un astronome français.
Il fut un membre très actif de maintes sociétés savantes et d’associations pour la vulgarisation des sciences positives. Ses découvertes scientifiques l’ont placé et le maintiennent encore au XXIe siècle au premier rang des vulgarisateurs français, en mettant à la portée du grand public les problèmes de l'astronomie, de l’atmosphère terrestre et du climat. Il a, par les côtés mystiques et spirites de certaines de ses œuvres, ajouté à la notoriété de son nom.
Sa famille le destinant à l'état ecclésiastique, il commence ses études au séminaire de Langres. Il les termine à Paris en 1858, date à laquelle il est reçu élève astronome à l'Observatoire impérial de Paris, où il est attaché au bureau des longitudes. Il y demeure quatre ans avant d'être renvoyé par son directeur Urbain Le Verrier à la suite de la publication de son ouvrage La Pluralité des mondes habités. Succédant ensuite à l’abbé Moigno, il entre à la rédaction de la revue Le Cosmos, où il mène une campagne contre l’administration de Le Verrier.
En 1865, il devient rédacteur scientifique du journal Le Siècle et donne de nombreuses conférences publiques sur l’astronomie populaire. En 1868, il entreprend plusieurs ascensions en ballon afin d'étudier l'état hygrométrique et la direction des courants aériens de l’atmosphère. Le 2 avril 1869, il prononce l'éloge funèbre d'Allan Kardec et affirme : « le spiritisme est une science, pas une religion ».
En 1874, il épouse Sylvie Petiaux, plus âgée que lui, avec laquelle il entretenait une liaison depuis plusieurs années. Ils partagent le même intérêt pour l'astronomie. En 1876, Flammarion observe le changement des saisons sur les régions sombres de Mars. De 1876 à 1880, il effectue plusieurs vols en aérostat pour étudier les phénomènes atmosphériques et en particulier l’électricité atmosphérique.
Il fonde en 1883 l’Observatoire de Juvisy-sur-Orge et en 1887, la Société astronomique de France, dont il est le premier président et dont il dirige le bulletin mensuel.
En 1892, il publie La Planète Mars et ses conditions d’habitabilité où il montre, par des analyses et des observations détaillées, que la planète Mars possède des canaux et des mers. Il émet même l’hypothèse que la planète rouge est peut-être habitée par « une race supérieure à la nôtre ». Il y inclut également toutes les observations connues de la planète effectuées depuis 1636.
En janvier 1881, il reçoit la Légion d'honneur pour ces travaux de vulgarisation de l’astronomie. En 1919, il épouse Gabrielle Renaudot, son assistante, après la mort de sa première femme.
Son nom a été donné à un cratère sur la Lune. Il fut le premier à proposer les noms de Triton, lune de Neptune, et d'Amalthée, lune de Jupiter, noms qui ne furent officiellement adoptés que des décennies plus tard.
Camille Flammarion était le frère d'Ernest Flammarion (1846-1936), fondateur de la Librairie Flammarion et des Éditions Flammarion.