Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon | |
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Nom local | Sainte-Marie-Majeure |
Latitude Longitude | |
Pays | France |
Région | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
Département | Var |
Ville | Toulon |
Culte | Catholique romain |
Type | Cathédrale |
Rattaché à | Évêché de Toulon (siège) |
Début de la construction | XIe siècle |
Fin des travaux | Modifications aux XVIIe, clocher du XVIIIe siècle |
Style(s) dominant(s) | Roman, Classique |
Protection | Monument historique |
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La cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds de Toulon est la cathédrale du diocèse de Toulon, créé au Ve siècle.
Commencée au XIe siècle, sous l'impulsion du comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds, dont le nom vient du latin sedis (siège).
L'édifice fut transformé dans le cadre de l'alliance franco-ottomane en mosquée au cours de l'hiver 1543–1544 afin d'accueillir les corsaires musulmans dirigées par l'amiral ottoman Khayr ad-Din Barberousse, allié de François Ier de France stationnés à Toulon en vue de campagnes contre l'Italie.
La cathédrale présente des styles architecturaux hétérogènes. En effet, l'église romane a été agrandie de 1654 à 1659, englobant du même coup l'ancienne chapelle des Saintes-Reliques, construite au XVe siècle.
La façade de la cathédrale, de style classique, a été édifiée de 1696 à 1701, le clocher de 1737 à 1740.
Le monument renferme notamment un retable datant de 1682 et des tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles.
La cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds est classée aux Monuments historiques depuis le 14 novembre 1997.
Depuis 1957, elle est la cathédrale du diocèse de Fréjus-Toulon, regroupant les diocèses de Toulon et de Fréjus. La cathédrale est aussi couramment appelée Notre-Dame-de-la-Seds ou Sainte-Marie-Majeure.
Retable et statue de la Vierge en bois doré de Vian de Pignans (1838), et des tableaux de Pierre Puget (L’annonciation - 1650), de Damery-Walter (La Vierge au Carmel - 1664) – de Jacques Voltaire (L’adoration du Saint Sacrement - 1745).
Initialement de Puget, le retable en bois, détruit en 1681 par un incendie, est remplacé par un ensemble de marbre et de stuc de la main d'un de ses élèves, Christophe Veyrier. Deux grand tableaux du peintre Van Loo, Le triomphe de l’Eucharistie et Le Sacrifice de Melchisédech sont surmontés d'une sculpture en bas-relief, extraite du maître-autel de 1746 lors de la réalisation de celui de 1863.
Ancienne abside elle comporte le tableau Saint Roch priant pour les pestiférés de Pierre Puget.
Appelée aussi chapelle sainte Anne, elle comporte également une toile de Pierre Puget : La vision de Saint Félix de Cantalice", originellement pour l’église des Capucins, donnée à la cathédrale après la révolution.
Elles se font face en bas de la nef.