Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon - Définition

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Introduction

Cathédrale Notre-Dame-de-la-Seds de Toulon
Vue générale de l'édifice

Nom local Sainte-Marie-Majeure
Latitude
Longitude
43° 07′ 18″ Nord
       5° 56′ 03″ Est
/ 43.12167, 5.93417
 
Pays France  France
Région Provence-Alpes-Côte d'Azur
Département Var
Ville Toulon
Culte Catholique romain
Type Cathédrale
Rattaché à Évêché de Toulon (siège)
Début de la construction XIe siècle
Fin des travaux Modifications aux XVIIe, clocher du XVIIIe siècle
Style(s) dominant(s) Roman, Classique
Protection Monument historique
Retable de Christophe Veyrier

La cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds de Toulon est la cathédrale du diocèse de Toulon, créé au Ve siècle.

Histoire

Commencée au XIe siècle, sous l'impulsion du comte de Provence Gilbert de Boson qui désirait faire bâtir une église consacrée à la Vierge Marie, la cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds, dont le nom vient du latin sedis (siège).

L'édifice fut transformé dans le cadre de l'alliance franco-ottomane en mosquée au cours de l'hiver 1543–1544 afin d'accueillir les corsaires musulmans dirigées par l'amiral ottoman Khayr ad-Din Barberousse, allié de François Ier de France stationnés à Toulon en vue de campagnes contre l'Italie.

La cathédrale présente des styles architecturaux hétérogènes. En effet, l'église romane a été agrandie de 1654 à 1659, englobant du même coup l'ancienne chapelle des Saintes-Reliques, construite au XVe siècle.

La façade de la cathédrale, de style classique, a été édifiée de 1696 à 1701, le clocher de 1737 à 1740.

Le monument renferme notamment un retable datant de 1682 et des tableaux des XVIIe et XVIIIe siècles.

La cathédrale Sainte-Marie-de-la-Seds est classée aux Monuments historiques depuis le 14 novembre 1997.

Depuis 1957, elle est la cathédrale du diocèse de Fréjus-Toulon, regroupant les diocèses de Toulon et de Fréjus. La cathédrale est aussi couramment appelée Notre-Dame-de-la-Seds ou Sainte-Marie-Majeure.

Chapelles

Chapelle de la Vierge (à gauche de la nef centrale)

Retable et statue de la Vierge en bois doré de Vian de Pignans (1838), et des tableaux de Pierre Puget (L’annonciation - 1650), de Damery-Walter (La Vierge au Carmel - 1664) – de Jacques Voltaire (L’adoration du Saint Sacrement - 1745).

Chapelle du Corpus Domini (à droite de la nef centrale)

Initialement de Puget, le retable en bois, détruit en 1681 par un incendie, est remplacé par un ensemble de marbre et de stuc de la main d'un de ses élèves, Christophe Veyrier. Deux grand tableaux du peintre Van Loo, Le triomphe de l’Eucharistie et Le Sacrifice de Melchisédech sont surmontés d'une sculpture en bas-relief, extraite du maître-autel de 1746 lors de la réalisation de celui de 1863.

Chapelle de saint Joseph,

Ancienne abside elle comporte le tableau Saint Roch priant pour les pestiférés de Pierre Puget.

Chapelle du saint Cœur de Marie

Appelée aussi chapelle sainte Anne, elle comporte également une toile de Pierre Puget : La vision de Saint Félix de Cantalice", originellement pour l’église des Capucins, donnée à la cathédrale après la révolution.

Chapelle de la tombe des évêques et chapelle saint Cyprien

Elles se font face en bas de la nef.

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