Cebus olivaceus - Définition

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Structure sociale et système de reproduction

Groupe multimâle-multifemelle ou groupe unimâle. Polygamie ou polygynie. Les variations de taille parmi les troupes et leurs conséquences structurelles ont été longuement étudiées à Hato Piñero (Venezuela). Dans ces llanos, les capucins olive s’organisent en groupes restreints comprenant une dizaine de membres et un seul mâle adulte reproducteur (structure unimâle) ainsi qu’en vastes troupes de 20 à 40 individus avec plusieurs mâles adultes (structure multimâle), communautés mouvantes qui se recomposent en permanence au gré des conflits et des alliances.

Taille du groupe

Variable. 10 à 50. 13,2 (RN des Nouragues, Guyane française). 12 (de 9 à 14), dans le Parc naturel de Brownsberg (Surinam).

Dispersion

Femelle philopatrique. Le mâle émigre vers 2 ans.

Hiérarchie

La compétition est âpre pour s’approprier les meilleures branches. Pendant la saison sèche (qui dure de janvier à mars), les grandes formations évincent les plus petites qui doivent systématiquement céder le terrain et donc parcourir davantage de chemin pour se nourrir. Mais le fait d’appartenir à une « grosse équipe » n’a pas que des avantages. La concurrence augmente linéairement. Si les jeunes mâles semblent n’avoir peur de rien, les mères doivent se défendre âprement pour avoir leur part du butin. Même si les femelles ont globalement un plus grand succès reproductif au sein des vastes communautés, elles peuvent choisir de vivre en harem (groupe unimâle) afin de limiter le stress lié à la compétition alimentaire et d’évoluer en grandes troupes seulement lorsque la nourriture abonde.

Le Capucin olive propose un système social intermédiaire entre celui du Sapajou des Guyanes et celui du Capucin à front blanc. Les mâles sont hiérarchisés par l’âge et la taille et les femelles évoluent dans un cadre matriarcal. La femelle alpha est l’animal le plus agressif : les autres individus passent leur temps à éviter les colères de la mégère inapprivoisable. Les femelles de haut rang recherchent la compagnie et toilettent le mâle alpha : en échange de faveurs sexuelles, il leur assure sa protection et un accès privilégié aux ressources ainsi qu’à leurs enfants. Les autres membres du groupe sont relativement tolérants et affichent leur solidarité. Les femelles de haut rang, semble-t-il, se reproduisent plus tôt dans leur vie et à une fréquence plus élevée que les femelles inférieures. Les jeunes femelles tissent avec leurs alter ego féminins et les femelles âgées des liens forts qui persistent souvent à l’état adulte.

Communication orale

Communique par des appels calmes. Selon le danger, il module ses réactions. A la vue d’un félin, il pousse des cris stridents, signes de grande inquiétude. A la vue d’un python, ce sont de simples couinements d’alarme. Éloigner un grand serpent relève du loisir, échapper aux serres de l’aigle est une toute autre histoire ... 11 vocalisations ont été distinguées, réparties en quatre catégories selon leur objet : cri de contact concernant un seul individu, cri de contact concernant la troupe, cri d’alarme destiné à la troupe et cri ponctuant la fin d’une attaque réelle ou potentielle. Les appels de régulation spatiale sont au nombre de trois : ‘huh’ pour maintenir la distance entre les membres, ‘arrawks’ pour la réduire et ‘hehs’ pour l’augmenter.

Reproduction

Majorité des naissances entre mai et juillet, en période d’abondance (Venezuela), même si la période des naissances commence dès la fin de la saison sèche

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