Co-cathédrale Notre-Dame de l'Annonciation de Bourg-en-Bresse - Définition

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Mobilier

Les stalles

Les stalles de N.D. de Bourg occupent depuis 1768 la partie orientale de la dernière travée de la collégiale ainsi que l'abside. Auparavant, situées dans l'avant dernière travée, elles formaient le chœur canonial avec un jubé disparu depuis. Abimées au cours de la Révolution, elles furent restaurées en 1840.

De part et d'autre du chœur, on compte 9 stalles basses et 17 stalles hautes. Sculptées dans le bois de chène vers 1530, elles sont attribuées au genevois Pierre Mochet, auteur également de celles de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne. Offertes par Marguerite d'Autriche, Louis de Gorrevod, le Conseil de Ville et divers notables locaux, elles mèlent harmonieusement style gothique flamboyant et ornementation renaissance, scènes religieuses et chroniques de la vie quotidienne bressane.

Si les miséricordes présentent des têtes de bouffons ou autres acteurs de la société médiévale finissante, les jouées sont ornées de personnages de l'Ancien Testament et sommées de scènes triviales bressanes, de chiens, de lions et autres animaux fantastiques. Des gnomes et monstres du bestiaire médiéval figurent aux appuis-mains des parcloses tandis que sur chaque dorsal des stalles hautes est représenté un saint en liaison avec la Maison de Savoie, les généreux donateurs, les dévotions spéciales de l'époque.

Les grandes-orgues

Grandes-orgues de la Co-cathédrale N.D. de Bourg-en-Bresse

Première mention d'un orgue est faîte le 13 juillet 1683 lors de la réception d'un instrument de 14 jeux d'esthétique flamande, oeuvre d'un facteur d'orgue ou organiste messin du nom de Dominique Baron. Cet instrument occupait déjà la première travée de la nef, la tribune actuelle ayant été érigée en 1682. Très vite l'instrument fut agrandi puisque de 1685 à 1687, Pierre Feaugat, facteur originaire d'Auch et résidant à Charlieu, réalisa des travaux dont l'étendue n'a pu être mesurée.

Au XIXe, Claude-Ignace Callinet reconstruisit l'instrument qui se trouvait alors doté de 26 jeux répartis entre deux claviers et un pédalier, ce dernier de 18 notes seulement. Par la suite, l'orgue fut restauré et étoffé en 1861 par la manufacture Beaucourt de Lyon. Cet instrument d'esthétique romantique trouvait place dans un buffet sensiblement agrandi de par l'ajout de deux plates-faces latérales.

La survenue d'un orage violent le 11 juillet 1927 induisit la reconstruction de l'instrument par la maison Merklin et Kuhn de Lyon, lequel subsista jusqu'en 1976. Les facteurs d'orgues Philippe Hartmann et Jean Deloye rétablirent alors le grand buffet dans l'état laissé par Callinet et un positif dorsal lui fut adjoint. Livré en 1981, l'instrument compte aujourd'hui 42 jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier. Il a été relevé en 2006 par les établissements Jean Deloye.

Autres œuvres d'art

La Cène: volet d'un triptyque de 1623
  • Chaire de 1760 sculptée par Jean-Marie Fiot, artiste dijonnais, auteur par ailleurs de la grande porte de la collégiale. Elle présente les quatre évangélistes sur la cuve et la Pentecôte sur le dossier. L'œuvre a été classée le 22 août 1902
  • Ancien maître-autel du XIXe de la main de Pierre Bossan, orné d'émaux bressans, de bas-reliefs et sculptures d'anges du lyonnais Dufraine.
  • Grand-autel Louis-XV, installé dans la collégiale en 1768.
  • Volets extérieurs d'un triptyque daté de 1523 ayant pour thème la passion du Christ : portement de croix et mise au tombeau recto, la cène au verso, laquelle présente la particularité de figurer le Christ en bout de table (la partie centrale, sans doute une crucifixion, a été perdue).
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