Les rames électriques pour les grandes vitesses sont référencées depuis 1930 par les lettres ETR, acronyme de Elettro Treno Rapido. Le premier train à grande vitesse italien, l'ETR 200 a été mis en service en 1936 alors que tous les trains en Europe roulaient encore à la vapeur.
Le numéro de groupe est composé de trois chiffres dont le premier est un numéro d'ordre progressif indiquant la génération du matériel, le second indique l'ordre progressif au sein de cette génération et le troisième, la version au sein de cette famille.
Par exemple, les Fiat Pendolino ETR 485 fait partie du 4ème groupe, 4xx Pendolino, et à la troisième génération (dans ce cas reconnaissable par les chiffres compris entre 6 et 8), mais indique aussi une version modifiée (le chiffre 5 à la place du 0). Les ETR 485 sont des ETR 480 modifiés.
Les rames automotrices possèdent une identification propre.
C'est l'Italie qui, la première au monde, a inventé les rames automotrices baptisées "Littorina" dont Fiat Ferroviaria a été le précurseur et le principal constructeur.
La codification de ces rames est composée des lettres AL pour Automotrice Légère, écrites en majuscules, suivies d'une troisième lettre en minuscule qui dépend du type d'alimentation. On peut trouver :
Pour les véhicules remorqués sans moteur, les lettres AL sont remplacées par la seule lettre L.
Si la rame comporte un compartiment bagages bien identifié, la lettre D est ajoutée entre AL (ou L) et la lettre minuscule qui suit. De la même manière, la lettre U indique la présence d'un compartiment postal, la lettre T indique la présence d'une impériale et la lettre H un compartiment réfrigéré (congélateur) pour le transport de denrées périssables.
Pour certaines lignes en concession ou privées à écartement réduit, les rames comportaient la lettre R devant leur identification.
A l'origine, la codification comprenait un premier groupe de deux ou trois chiffres qui indiquait le nombre de places assises. Si le premier chiffre était doublé, cela indiquait que la rame était conçue avec des commandes multiples, pour être accouplée avec d'autres éléments du même type et n'avoir qu'un seul poste de pilotage.
Le second numéro (3 ciffres, sauf pour les moteurs diesel où il y avait un code à quatre chiffres) identifiait le constructeur de la rame :
Le numéro d'ordre progressif complétait la référence.
Exemples :
Pour les rames ALn 668, le ciffre 3 de la série 3000, 3100 et 3300 ne fera plus référence au constructeur qui sera toujours Fiat Ferroviaria, concepteur et seul constructeur.