La définition d'une coupole ne requiert pas que la base soit un polygone régulier (ou le côté opposé à la base, qui peut être appelé le haut), mais il est pratique de considérer le cas où la coupole possède sa symétrie maximale, Cnv. Dans ce cas, le haut est un n-gone régulier, alors que la base est soit un 2n-gone régulier ou un 2n-gone qui possède deux longueurs de côtés différentes alternant et les mêmes angles qu'un 2n-gone régulier. Il est pratique de fixer le système de coordonnée tel que la base soit placée dans le plan xy, avec le haut dans un plan parallèle au plan xy. L'axe z est l'axe des n-feuillets, et les plans miroir passent à travers l'axe z et partagent les côtés de la base. Ils partagent aussi soit les côtés des angles du haut ou les deux. (Si n est pair, la moitié des plans miroirs partagent les côtés du polygone du haut et la moitié partage les angles, si n est impair, chaque plan miroir partage un côté et un angle du polygone du haut). Les sommets de la base peuvent être désignés par V1 jusqu'à V2n, tandis que les sommets du polygone du haut peuvent être désignés par V2n+1 jusqu'à V3n. Avec ces conventions, les coordonnées des sommets peuvent être écrites comme :
V2j-1: (rbcos [2π(j-1)/n + α], rbsin [2π(j-1)/n + α], 0) (où j=1, 2, …, n);
V2j: (rbcos (2πj/n - α), rbsin (2πj/n - α), 0) (où j=1, 2, …, n);
V2n+j: (rtcos (πj/n), rtsin (πj/n), h) (où j=1, 2, …, n).
Puisque les polygones V1V2V2n+1V2n+2, etc. sont des rectangles, ceci place une contrainte sur les valeurs de rb, rt et α. La distance V1V2 est égale à
rb{[cos (2π/n - α) – cos α]² + [sin (2π/n - α) - sin α] 2}1/2
= rb{[cos ² (2π/n - α) – 2cos (2π/n - α)cos α + cos² α] + [sin ² (2π/n - α) – 2 sin (2π/n - α)sin α + sin ²α]}1/2
= rb{2[1 – cos (2π/n - α)cos α – sin (2π/n - α)sin α]}1/2
= rb{2[1 – cos (2π/n - 2α)]}1/2,
tandis que la distance V2n+1V2n+2 est égale à
rt{[cos (π/n) – 1]² + sin²(π/n)}1/2
= rt{[cos² (π/n) – 2cos (π/n) + 1] + sin²(π/n)}1/2
= rt{2[1 – cos (π/n)]}1/2.
Celles-ci sont égales, et si l'arête commune est notée par s,
rb = s/{2[1 – cos (2π/n - 2α)]}1/2
rt= s/{2[1 – cos (π/n)]}1/2
Ces valeurs sont à insérer dans les expressions pour les coordonnées des sommets donnés plus tôt.
Dans le tableau, les cellules sont données dans l'ordre suivant:
Hypercoupoles | ||||||||
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| | | | |||||
![]() |
![]() |
![]() | ||||||
Type | | | | | ||||
Sommets | | | | | ||||
Arêtes | | | | | ||||
Faces | | 18 carrés | | 48 carrés | | 42 carrés | | 90 carrés 24 pentagones |
Cellules | | 4 prismes triangulaires 6 prismes triangulaires 4 tétraèdres 1 cuboctaèdre | | 6 cubes 12 prismes triangulaires 8 tétraèdres 1 rhombicuboctaèdre | | 8 prismes triangulaires 12 prismes triangulaires 6 pyramides carrées 1 rhombicuboctaèdre | | 12 prismes pentagonaux 30 prismes triangulaires 20 tétraèdres 1 rhombicosidodécaèdre |
Solides géométriques | ||||
Les polyèdres | ||||
Les solides de Platon | ||||
Tétraèdre régulier - Cube - Octaèdre régulier - Icosaèdre régulier - Dodécaèdre régulier | ||||
Les solides d'Archimède | ||||
Tétraèdre tronqué - Cube tronqué - Octaèdre tronqué - Dodécaèdre tronqué - Icosaèdre tronqué - Cuboctaèdre - Cube adouci - Icosidodécaèdre - Dodécaèdre adouci - Petit rhombicuboctaèdre - Grand rhombicuboctaèdre - Petit rhombicosidodécaèdre - Grand rhombicosidodécaèdre | ||||
Les solides de Kepler-Poinsot | ||||
Petit dodécaèdre étoilé - Grand dodécaèdre étoilé - Grand dodécaèdre - Grand icosaèdre | ||||
Les solides de Catalan | ||||
Triakioctaèdre - Tétrakihexaèdre - Triakitétraèdre - Pentakidodécaèdre - Triaki-icosaèdre - Dodécaèdre rhombique - Icositétraèdre pentagonal - Triacontaèdre rhombique - Hexacontaèdre pentagonal - Icositétraèdre trapézoïdal - Hexakioctaèdre - Hexacontaèdre trapézoïdal - Hexaki icosaèdre | ||||
Les solides de Johnson | ||||
Les solides de révolution | ||||
Boule - Cylindre de révolution - Cône de révolution - Tore - Paraboloïde de révolution |