Capacité en carburant de la version monoplace : 3160 kg en interne, 4150 kg avec le réservoir ventral de 1300 l, 6320 kg avec les réservoirs sous voilures de 2000 l et 7310 kg avec les trois réservoirs. Soustraire 60 kg à chacune des configurations pour la version biplace .
Possibilité de ravitaillement en vol à l'aide d'une perche démontable
À l'origine développé pour être un avion d'interception et de supériorité aérienne, le Mirage 2000 fut ensuite décliné en différentes versions :
Mirage 2000B : version biplace d'entraînement. Appareils stationnés sur la base aérienne d' Orange-Caritat.
Mirage 2000B S3, n°501 à 514 : 14 biplaces équipés de radars RDM, de moteurs M53-5 et armés de missiles air-air R550 Magic II, de missiles air-air Super 530F.
Mirage 2000B S4, n°515 à 520 : 6 biplaces équipés de radars RDI J1-1 et de moteurs M53-5.
Mirage 2000B S4-2, n°521 à 522 : 2 biplaces équipés de radars RDI J2-4 et de moteurs M53-5 ( 521 ) et M53-P2 ( 522 ).
Mirage 2000B S5, n°523 à 530 : 8 biplaces équipés de radars RDI J3-13 et de moteurs M53-P2.
Mirage 2000C : utilisé pour la défense aérienne. Appareils stationnés sur les bases aériennes de Cambrai-Épinoy et Orange-Caritat.
Mirage 2000C (RDM) : version « bouche-trou » équipée du radar RDM ( le radar RDI prévu n'était pas encore disponible ) et du moteur M53-5.
Mirage 2000C S1, n°1 à 15 : équipés de radar RDM et armés de missiles air-air R550 Magic II et de 2 canons DEFA de 30 mm.
Mirage 2000C S2, n°16 à 19 : équipés de radars RDM à capacité "look down" améliorée.
Mirage 2000C S3, n°20 à 37 : capables de tirer également des missiles air-air Super 530F.
Mirage 2000C (RDI) : version « définitive » équipée du radar RDI et du moteur M53-P2.
Mirage 2000C S4 : n°38 à 48, équipés de radars RDI J1-1 et capables de tirer des missiles air-air Super 530D.
Mirage 2000C S4-1 : n°49 à 63, radars RDI J1-2.
Mirage 2000C S4-2 : n°64 à 74, radars RDI J2-4.
Mirage 2000C S4-2A : passage au standard des Mirage 2000C S4,S4-1 et S4-2 avec un radar RDI J2-5.
Mirage 2000C S5 : n°75 à 124, radars RDI J3-13.
Mirage 2000C S5-2C : Mirage 2000C S-5 mis à jour avec de nouveaux équipements ECCM (contre contre-mesures électroniques).
Mirage 2000-5 : d'abord uniquement destiné à l'exportation, l'Armée de l'air prit ensuite la décision de porter un certain nombre de ses Mirages 2000C à la norme 2000-5 et rentre ainsi dans le club des Fox 3 (Voir article sur Missile air-air : Fonctionnement du mode « Fox 3 »: exemple avec le Mirage 2000-5 équipé du radar RDY). Il dispose d'une avionique profondément rénovée, avec notamment un radar RDY (Radar Doppler Y), d'un viseur tête haute Thomson-CFS VEH-320, de commandes Hotas (« hands on throttle and stick » : mains sur manette et manche) et de contre-mesure intégrées ICMS Mk II. Les Super 530D sont remplacés par 4 MICA EM (Missile d'interception et de combat aérien), plus petits et plus modernes, adaptés à l'utilisation en défense aérienne (actuellement la version la plus moderne du Mirage 2000).
Mirage 2000-5F : version du Mirage 2000-5 destinée à la France. Appareils stationnés sur la base aérienne de Dijon-Longvic.
Mirage 2000-5F SF1 : 37 Mirage 2000C S4-2A et S-5 mis au standard "-5" (Les RDI J2-5 ainsi libérés remplacent les RDM).
Mirage 2000-5F SF1-IR : Mirage 2000-5F SF1C avec la double capabilité MICA-EM et MICA-IR.
Mirage 2000-5F Vi : en cours de développement chez Dassault Aviation pour l'intégration de la Liaison 16 permettant la transmission de données sécurisées sur le théâtre de guerre entre appareils de l'OTAN .
Mirage 2000-5 Mk2 : version polyvalente, dont le RDY dispose de deux nouveaux modes antinavires permettant le tir d'AM39 Exocet, et d'un nouveau système de contre-mesures ICMS Mk III. Cette version est basée sur un nouveau cœur système : l'EMTI développé par Thales et de nouvelles visualisations.
Mirage 2000-9 : version totalement polyvalente avec radar RDY-2 (15 % de portée supplémentaire comparé au RDY), EMTI (Ensemble Modulaire de Traitement de l'Information), pod de désignation laser, vendue aux Émirats arabes unis. Cette version est capable de missions air-air avec des capacités proches des 2000-5, air-sol avec des missiles Storm Shadow (version export du SCALP) et air-surface avec missiles Exocet, le tout avec ravitaillement en vol. Lors des exercices ATLC 2009 organisés annuellement par les EAU, un pilote de l'armée de l'air Française utilisant un Mirage 2000-9 prêté par les Emiriens a virtuellement détruit au canon un F22 Raptor.
Mirage 2000N : version spécialisée dans la frappe nucléaire, emportant le missile ASMP. La défense primordiale de l'appareil est assurée par le brouilleur électronique Caméléon, des leurres électromagnétiques et infrarouges Spirale, ainsi que d'un détecteur d'alerte radar Serval. Appareils stationnés sur les bases aériennes d' Istres-Le Tubé et de Luxeuil-Saint Sauveur.
Mirage 2000N K1 : version initiale armée uniquement du missile ASMP (31 avions, par la suite portés au standard K2).
Mirage 2000N K2 : version capable également d'assaut conventionnel tout temps (44 avions).
Mirage 2000N K2+ : version intermédiaire modifiée en vue de l'utilisation du missile ASMP-A, mais encore armée de l'ASMP standard.
Mirage 2000N K3 : version armée du missile ASMP-A (50 avions prévus en 2010).
Mirage 2000D : version biplace air-sol d'assaut conventionnel tout temps spécifique à la France. Cette version est dérivée du Mirage 2000N et destinée à l'assaut conventionnel. Elle est demandée à la fin des années 1980 suite aux retards du programme du Dassault Rafale et initialement désignée Mirage 2000N' (à lire Mirage 2000N prime). Appareils stationnés sur la base aérienne de Nancy-Ochey (escadrons EC 01.003 "Navarre", EC 02.003 "Champagne" et EC 03.003 "Ardennes").
Mirage 2000D Vi : dernière version du Mirage 2000D en cours de développement (2009) chez Dassault Aviation pour intégrer la liaison 16, comme pour le M2000-5F.
Ce chasseur-bombardier est doté de capacités de pénétration tout temps et d'une grande précision de navigation qui en font le fer de lance des avions d'attaque au sol. Il est capable de mettre en œuvre toute la panoplie des armements air-sol en service dans l'armée de l'air, de la bombe classique au missile de croisière en passant par tout l'éventail des armements à guidage laser grâce à sa nacelle de désignation (PDLCTS).
Depuis 1999, il participe à la plupart des engagements français sur les théâtres d'opérations, dont les opérations de sécurisation de l'Afghanistan au profit des forces déployées sur le terrain.
- Mise en service : 1993 - Envergure : 9,13 m - Longueur : 14,36 m - Hauteur : 5,30 m - Masse maximale : 16,5 t - Plafond : 15 000 m - Vitesse : Mach 2,2 - Armement type : tous armements conventionnels (AASM, GBU-12 et peut-être bientôt GBU-24, c'est-à-dire l'équivalent du GBU-12 mais avec une tonne d'explosif...) L'armée de l'air a récemment demandé à ce que l'on fasse des roquettes à guidage laser pour ce chasseur. La nouvelle configuration de l'armement de ce chasseur pourrait être deux missiles Mica, 6 GBU-12 ou AASM, ainsi qu'une vingtaine de roquettes. Le Mirage 2000D est capable de tirer par tout temps tous les armements en service dans l'Armée de l'Air française, ainsi que ceux à guidage laser et les nouveaux missiles SCALP-EG et Apache. Tout comme le Mirage 2000N, il est équipé d'un radar Antilope V auquel s'ajoute système d'autoprotection perfectionné. Le prototype du 2000D fait son premier vol le 19 février 1991 et la version est mise en service en 1993.
Mirage 2000E : appareils réservés à l'exportation avec possibilités de modifications de l'avionique suivant les clients, mais toujours autour du radar RDM.