Dionée attrape-mouche | |||||||||
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Classification classique | |||||||||
Règne | Plantae | ||||||||
Sous-règne | Tracheobionta | ||||||||
Division | Magnoliophyta | ||||||||
Classe | Magnoliopsida | ||||||||
Sous-classe | Dilleniidae | ||||||||
Ordre | Nepenthales | ||||||||
Famille | Droseraceae | ||||||||
Genre | |||||||||
Dionaea Sol. ex J.Ellis, 1768 | |||||||||
Nom binominal | |||||||||
Dionaea muscipula J.Ellis, 1768 | |||||||||
Classification phylogénétique | |||||||||
Ordre | Ericales | ||||||||
Famille | Droseraceae | ||||||||
Répartition géographique | |||||||||
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Statut de conservation IUCN : | |||||||||
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La Dionée attrape-mouche (Dionaea muscipula) est une plante carnivore, sans doute la plus connue et la plus emblématique. C'est une plante vivace herbacée de la famille des Droseraceae. C'est la seule espèce du genre monotypique Dionaea.
En 1763, Arthur Dobbs, alors gouverneur de la Caroline du Nord, attira pour la première fois l'attention du public et des scientifiques européens sur la plante. Aux environs de 1770, Carl von Linné, botaniste suédois, étudia le végétal et le nomma « Venus flytrap » (« Vénus attrape-mouche ») en s'inspirant de Vénus, déesse de l'amour et de la beauté dans la mythologie romaine. Néanmoins, on doit la description valide de la plante à John Ellis. Le mécanisme de capture de la « Vénus attrape-mouche » est stupéfiant, et poussa Charles Darwin à dire que la dionée était « l'une des plantes les plus merveilleuses au monde ». La carnivorité de la dionée n'a été démontrée, par Charles Darwin, que vers 1865.
Les feuilles de la Dionaea muscipula sont disposées en rosettes d'un diamètre variant de 10 à 15 centimètres à taille adulte (bien plus pour certaines variétés de culture) et sont composées d'un limbe en deux parties. L'inférieure a une largeur très variable par rapport à sa longueur, elle-même variable selon les variétés. La partie supérieure du limbe est formée par le piège, une sorte de mâchoire composée de deux lobes séparés et reliés par une nervure centrale épaisse. À la périphérie des deux lobes, on trouve une série de 15 à 20 dents marginales (marginal trap spines en anglais) légèrement courbées vers l'intérieur. À la bordure des lobes et située sur la face interne des parois, la bande périphérique comporte des petites glandes sessiles qui sécrètent un nectar riche en glucides afin d'attirer les proies. La surface digestive (ou surface interne) sur laquelle se dressent trois poils disposés en triangle se trouve au centre des deux lobes et est couverte d'une multitude de glandes digestives.
Sa répartition est aujourd'hui limitée à la Caroline du Nord et la Caroline du Sud sur environ 45 000 km². Elle pousse sur des sols pauvres en sels minéraux dans les marais acides, les tourbières à sphaignes (pH 3,5 à 4,9).
Il s'agit ici de quelques cultivars mais il en existe au moins 40 en 2008 :