L'École secondaire Mont-Saint-Sacrement (ESMSS) est une école d'enseignement secondaire privé mixte de Saint-Gabriel-de-Valcartier en banlieue nord de Québec nommée en l'honneur de l'Eucharistie.
Elle est sur un site boisé, entouré de collines, dans le massif des Laurentides, non loin de la rivière Jacques-Cartier et à proximité d'un petit lac; cet endroit lui permet d'offrir des cours reconnus de plein-air (orientation en forêt, escalade sur glace, canotage, etc.)
Elle a été établie vers 1953 dans les bâtiments d'un lieu de villégiature (hôtel et centre de ski alpin) appelé Valcartier Ski Lodge, lui donnant son caractère architectural particulier. Elle a été fondée par la congrégation des Religieux du Très-Saint-Sacrement, et est aujourd'hui dirigée par une corporation privée. Elle offre un programme régulier enrichi ainsi que le programme d'éducation internationale de l'Organisation du Baccalauréat International.
Durant la période estivale, l'École secondaire Mont-Saint-Sacrement devient le site de l'École de musique des cadets de la Région de l'est pour l'Unité régionale de soutien au cadets (Est).
En 1987, elle comptait 608 élèves. En 2005, elle comptait 763 élèves. Elle s'est classée cette même année au 75e rang provincial au Palmarès des écoles secondaires du magazine L'Actualité. En 2008, elle comptait 867 élèves.
Toutes ses équipes sportives ont comme nom les Lynx.
La beauté, le calme, la sérénité et la fraîcheur du site actuel de l’École secondaire Mont Saint-Sacrement a toujours attiré l’attention des amants de la nature. L’intérêt pour ce lieu de prédilection se manifesta dès l’automne 1946 lorsque le Valcartier Developpement Inc., dont les principaux associés étaient Monsieur Timmy Dunn et le millionnaire Bob Holt, acheta des terrains appartenant aux familles Thomas Murphy, Henry Rourque et Edward Albert Monaghan pour l’organisation d’un centre de ski, la construction d’un hôtel et le lotissement de 80 chalets chaque côté des pistes de ski. Le pavillon de ski construit en 1946 coûta 88 271 $ et l’hôtel, comprenant cinquante chambres, deux dortoirs et une magnifique salle de danse, érigé en 1947, coûta 353 546 $. On ajouta dans la montagne un réservoir d'eau, trois remonte-pentes ainsi qu'un saut de 210 pieds. Pour bien faire fonctionner ce centre de ski, le Valcartier Developpement Inc. engagea une grande vedette française dans le domaine du ski : monsieur Émile Allais. En 1948, l’équipe nationale de ski du Canada, sous la direction de M. Allais, vint s’y entraîner. Le nouveau centre de ski connut alors une publicité monstre qui attira les meilleurs skieurs du Canada et des États-Unis. La prospérité semblait vraiment assurée lorsque Monsieur Bob Holt mourut à l’été 1948 sans léguer d’argent pour terminer les travaux. Ce fut immédiatement la banqueroute. La propriété vendue à l'enchère fut achetée le 30 novembre 1949 par Monsieur Arthur Brodie Thompson pour la somme de 40 000 $.
À la fin de l’année 1949, le Valcartier Lodge Inc. fut constitué en corporation. Le 7 février 1950, elle acquit de Monsieur A.B. Thompson la propriété et les bâtiments par acte de session pour la somme de 1 dollar. Le Valcartier Lodge Inc. apporta d’autres modifications : le pavage de la route conduisant au centre de ski et l'aménagement d’un petit lac pour attirer les touristes. La rentabilité du centre étant difficile, les nouvelles difficultés financières de la corporation arrêtèrent les projets de développement. Le Valcartier Lodge Inc., à son tour, mit en vente la propriété et les bâtiments. Cette fois, les financiers se montrèrent peu intéressés à y risquer leur fortune. Le Valcartier Lodge Inc. offrit donc son magnifique domaine aux communautés religieuses.
Le 29 septembre 1954, les créanciers de la corporation acceptèrent une offre d’achat de 105 000 $ des Religieux du Très Saint-Sacrement de Québec pour y fonder le Séminaire Mont Saint-Sacrement en 1955. Un investissement important permit l’aménagement de classes, de dortoirs, de salles d’étude et d’un système de gicleurs automatiques contre les risques d’incendie. En septembre 1995, le Séminaire Mont Saint-Sacrement recevait 58 garçons pour les deux premières années du cours classique.
Le premier supérieur (on l’appellerait directeur général dans une organisation laïque), le R.P. Édouard Bussières s.s.s., accueillit, le 7 septembre 1955, 36 garçons en « éléments latins » et 22 garçons en « syntaxe », tous pensionnaires. La bénédiction officielle du Séminaire Mont Saint-Sacrement, présidée par Mgr Lionel Audet, eut lieu au début d’octobre. Les parents devaient débourser environ 200.00$ par année pour la scolarité et la pension. Le ministère de l’Éducation n’existant pas encore, le Séminaire respectait les programmes proposés par la Faculté des Arts de l’Université Laval à laquelle il était juridiquement rattaché. Des examens présentés par la Faculté des Arts aux élèves de « versification » et de « rhétorique » donnaient droit d’accéder au baccalauréat ès arts. Au cours de ses dix premières années d’existence, le Séminaire Mont Saint-Sacrement accueillit au-delà de 1200 jeunes pensionnaires dont le projet était le sacerdoce et la vie religieuse. Quelques-uns parmi ceux-ci sont actuellement professeurs au Mont, comme laïcs. En mai 1963, le père Jean-Marie Chaloux, deuxième supérieur, mit sur pied un projet d’agrandissement comprenant un réfectoire, une cuisine, un gymnase (l’ancien), un auditorium (disparu en 1990 pour agrandir l’agora), un dortoir (les locaux actuels 016 et 019), des classes (128-130-135-136) et un laboratoire de chimie (134). En 1964, le ministère de l’Éducation du Québec remplaça le département de l’instruction publique et modifia le curriculum des études des jeunes Québécois, la fréquentation scolaire obligatoire étant fixée à 16 ans. La gratuité scolaire est assurée à tout élève d'une école publique. Le cours classique et le cours commercial, les écoles normales et beaucoup d’écoles privées disparaissent, et naissent les écoles secondaires et les cégeps. Au cours de cette année, le nombre d’élèves pensionnaires devait diminuer et le personnel enseignant religieux étant plus rare, de nombreuses communautés religieuses se regroupèrent pour fonder les Campus Séminaire St-Augustin et le Collège Notre-Dame-de-Foy à Cap-Rouge. Les écoles appartenant à ces communautés n’offrirent alors que le cours enrichi des quatre premières années du secondaire, la cinquième se donnant normalement au Campus du Séminaire St-Augustin.
Ce n’est que plus tard en 1979, que l’École secondaire Mont Saint-Sacrement offrira la cinquième secondaire.
En 1966, le R.P. Jean-Guy Gaudreau devint le troisième supérieur du Mont Saint-Sacrement. Au cours des premières années de rattachement au MEQ, le nombre d’élèves pensionnaires passa de 138 en 1964-65 à 109 en 1965-66 et à 94 en 1966-67. Le développement rapide des écoles publiques menaçait l’existence des établissements privés.
Heureusement survint en 1967 un changement majeur : l’association de la commission scolaire Régionale Chauveau avec l’École secondaire Mont Saint-Sacrement. Les écoles publiques manquaient d’espace pour recevoir tous les élèves inscrits. Des externes viennent joindre les pensionnaires. Ce régime provisoire d’association (qui disparaîtra progressivement de 1972 à 1976) donne l’avantage de la scolarité gratuite à tous les élèves qui viennent de la région. Pour les autres élèves, conformément à la loi 56 sur l’Enseignement privé votée en 1967, le ministère de l’Éducation du Québec paie 80% d’un “coût moyen” de la scolarité et laisse aux parents concernés la responsabilité de combler la différence (environ 200.00$ pour l’année). L’entente stipule que tout en conservant son caractère propre et sa physionomie particulière (son caractère vocationnel), l’E.S.M.S.S. s’engage à recevoir de la régionale comme externes les garçons de la première à la cinquième secondaire qui acceptent l’ambiance d’une école où l’on se propose de créer un climat idéal pour l’éclosion d’une authentique vocation chrétienne.
La devise de l’E.S.M.S.S. d’alors, “Cum Christo in Monte” figurant dans ses armoiries dessinées par un artiste bien connu, M. Marius Plamondon, nous indique clairement le grand projet poursuivi par les Pères du Très Saint-Sacrement.
En 1969, le R.P. Conrad Bélanger devient le quatrième supérieur du Mont. En novembre 1969, le ministère de l’Éducation du Québec reconnaît officiellement l’École secondaire Mont Saint-Sacrement institution d’intérêt public.
L’E.S.M.S.S. a toujours su s’insérer dans l’histoire du Québec. Déjà en 1971, le personnel voyait cette institution capable des plus grandes réalisations.
Le nombre d’élèves augmente. De 333 en 1971 il est passé à 450 en 1982. Le nombre de religieux affectés à cette œuvre d’éducation diminue. La tâche devient plus lourde. Les premiers laïcs engagés vers la fin des années 1960 (Marcelle Guertin, Claude Giroux, Yvan Chapdelaine, Yvette Lavoie, Louise Durand, Denis Chapdelaine, Michel Boisvert, Philippe Bissonnette, Bernard Monaghan, Pierre Germain) ne peuvent plus répondre seuls aux nombreux besoins. D’autres se joignent au groupe de pionniers (Jean-Paul Bigaouette, Maurice Boulé, Clément Bourré, Denis Delamarre, Jean-Pierre Delamarre, André Robitaille, Constance Cimon, Jean-Guy Genois). Certains se retirent. Des nouveaux venus les remplacent et contribuent à établir des bases solides et durables à ce centre de formation. Les religieux leur confient déjà des tâches de supervision, de coordination et de direction. Le père Conrad Bélanger, supérieur et directeur général, assisté du père Laurent Béliveau et du frère André Gauvin, intéresse tous les éducateurs laïcs au fonctionnement et à la qualité des services de l’école. Le conseil pédagogique, composé du supérieur et de huit laïcs, détermine les programmes, répartit les tâches et choisit le personnel. Tout en offrant des cours aux élèves dans quelques matières, quelques-uns assument tour à tour les tâches de direction des études et participent à l’application des politiques de l’école : Claude Giroux, Yvan Chapdelaine, Clément Bourré, Maurice Boulé et Denis Delamarre.
La responsabilité des services reliés à la vie étudiante relève tour à tour de Jean-Paul Bigaouette, de Denis Delamarre et de Jean-Pierre Delamarre. Bernard Monaghan assiste le père Lebrun à la bibliothèque. Roger Thivierge C.A. collabore avec le frère Marcel Plante à la comptabilité. Des cours d’exploration religieuse donnés par des laïcs s’ajoutent à l’enseignement de la catéchèse et au service de la pastorale assurés par les pères Gilles Desjardins, Laurent Béliveau, Jacques Gaudreau et Jean-Marc Raymond.
Cette période d’éclatement au Québec correspond à la venue de nouveaux programmes remplaçant les programmes cadres en de nombreuses matières. La musique, les arts plastiques, l’initiation aux sciences physiques et le "Chem Study" entrent peu à peu dans la grille horaire. On parle beaucoup de pastorale et les nouveaux cours de catéchèse font couler beaucoup d’encre et suscitent de nombreuses inquiétudes. Nous sommes loin du petit catéchisme des années cinquante. L’enseignement des langues anciennes disparaît. Le temps consacré à l’apprentissage de la langue maternelle et des sciences humaines diminue. On ne parle plus de littérature française, d’analyse littéraire ni de dissertation. Le contenu change et le vocabulaire aussi. On accorde plus d’importance aux sciences et aux mathématiques. Le MEQ propose l’expérimentation de nouveaux manuels et de cahiers d’exercices plus ou moins parfaits. On met l’accent sur le français parlé. L’engouement pour l’utilisation du matériel audiovisuel apporte une certaine fraîcheur dans les classes. Les notes de cours et les exercices polycopiés à l’alcool ou à l’encre se substituent aux notes personnelles.
La réforme de l’éducation qui met l’accent sur l’instruction accessible à tous blesse parfois des susceptibilités et rencontre des résistances. Tout change et vite. On ne tient pas toujours suffisamment compte de la participation des éducateurs et des parents. Il faut alors les rallier autour de quelques axes de réflexion et de quelques pistes d’action avant qu’il ne soit trop tard : l’éducation des jeunes, la pastorale scolaire, la catéchèse, les valeurs durables.
Diverses associations et de nombreux comités consultatifs se forment ou se consolident : l’association des éducateurs et des étudiants du Mont Saint-Sacrement, l’association des parents du Mont Saint-Sacrement, l’atelier pédagogique, le comité de pastorale.
L’association des parents du Mont, présidée dans les débuts par Roger J. Bertrand, Roger Drolet et Roger Voyzelle, se propose de permettre aux parents de prendre une part active à l’éducation de leurs enfants, de susciter et d'entretenir chez ses membres une motivation éclairée et dynamique envers la réalisation des objectifs de formation chrétienne, intellectuelle, morale et sociale des étudiants du Mont, de permettre aux parents de participer, sous diverses formes, au soutien et au développement des multiples services scolaires requis pour l’atteinte des objectifs de l’institution, d’intéresser les parents aux problèmes de l’éducation moderne par des échanges d’information, des sessions d’études etc.
De 1979 à 1982, des changements se passent au Mont. Le père Conrad Bélanger est remplacé par le père Roger Ethier. À la demande de plus en plus pressante des parents et des élèves, le Mont offre la cinquième année du secondaire. Denis Delamarre remplace Maurice Boulé à la direction des études et Jean-Pierre Delamarre est chargé de la direction des élèves. Les religieux se questionnent sur la continuité de l’école, la relève ne pouvant venir de la communauté religieuse. Le Mont changera-t-il de vocation ? Dès les débuts de 1979, un groupe d’éducateurs laïcs engagés, appelé le groupe des 20, connaissant les difficultés de la congrégation religieuse de maintenir les œuvres du Mont, croyant surtout à l’avenir de l’école, demande de louer les locaux servant à l’enseignement et à la vie étudiante. Il demande aussi, dans l’éventualité d’une vente possible par les religieux, d'en être informé le plus tôt possible et d’être assuré du premier choix d’achat à offre égale. La congrégation accepte de réaliser le projet d’une école pour les cinq années du secondaire dans les locaux réaménagés pendant les deux prochaines années : 1979-80 et 1980-81. Cette décision implique que, durant cette période de temps, il n’y aura pas de cession de charges administratives, ni agrandissement, ni location ni vente. Les religieux demandent qu’un comité conjoint formé de professeurs et de membres de la congrégation cherchent comment assurer la stabilité du projet éducatif au Mont Saint-Sacrement et le bon fonctionnement de l’institution. L’achat par le personnel et les parents semble la solution souhaitée par la congrégation. En 1981, le père Camille Gagnon succède au père Roger Ethier, prépare le retrait des religieux des œuvres du Mont et amorce les réflexions sur la poursuite l’École secondaire Mont Saint-Sacrement. En 1981-82, l’administration de l’école secondaire est confiée à un conseil scolaire composé de religieux et de trois laïcs. On nomme un laïc directeur général, M. Denis Delamarre.
En décembre 1981, les religieux du Très Saint-Sacrement font connaître clairement leurs intentions au sujet de l’école : ils se retireront en juin 1982. S’il n’y a pas de relève, l’école fermera. Pas de surprise pour les laïcs, mais le choc de l’annonce fait bouger tout le monde. Il faut agir vite et démontrer concrètement aux religieux la possibilité pour le personnel de continuer cette œuvre. Des réunions s’organisent chez l’un et chez l’autre. Les membres du groupe des 20 se partagent les tâches afin de tout mettre en œuvre pour conserver l’école. On dégage Denis Delamarre de sa charge régulière et on lui confie la responsabilité du projet. Damien Pelchat le remplace à la direction des services pédagogiques. Des parents, Réal Lajoie, Marcel Dumas, Pierre Dumont, Laurent Léveillé et Yvan Chabot voient à la formation d’une nouvelle corporation composée à 60% d’éducateurs employés du Mont, à 30% de parents d’élèves et à 10% des autres employés. Dès le 29 janvier 1982, cette corporation est constituée et porte le nom "École secondaire Mont Saint-Sacrement inc". On demande au MEQ le transfert de la «déclaration d’intérêt public» attachée à la corporation dirigée par les religieux, donnant droit à des subventions de l’État. Des documents importants présentent les informations requises à l’évaluation pour l’obtention de cette déclaration : étude de faisabilité, projection de la clientèle et certificats de conformité aux normes exigées par les règlements au sujet de l’environnement, de l’habitation, de la protection du consommateur. Cette déclaration d’intérêt public viendra au cours de l’année scolaire 1982-83. D’autres préparent avec la communauté, un protocole d’entente pour un bail de location de cinq ans commençant le 30 juin 1983. Le locataire aura jusqu’au premier septembre 1985 pour présenter une offre d’achat acceptable. La participation de tout le personnel aux décisions rapproche les gens et les confronte à une réalité très engageante : choisir les directeurs des différents services, former le conseil d’administration, emprunter, rénover, améliorer, développer.
Une première décision intéressante survient : répondre au souhait des parents au sujet de l’acceptation des filles au Mont. Tous y reconnaissent un enrichissement et attendent impatiemment leur venue. Elles entreront en septembre 1984. Des aménagements nécessaires et même des agrandissements s’imposent. Le nombre d’élèves augmente. Des nouveaux programmes nécessitent des locaux spécialisés : l’économie familiale, l’initiation à la technologie et l’informatique. Le petit gymnase ne répond plus aux besoins. Il faut ajouter sept nouvelles classes. Que faire? D’abord, acheter le Mont!
La nouvelle corporation fait une offre d’achat aux religieux de 665 000$ pour les terrains, les meubles et les immeubles. Ils acceptent. Les travaux d’agrandissement coûteront 1 088 000$
Le Conseil d’Administration accepte les démarches de Denis Delamarre, Directeur général, et de Réal Lajoie, président de la corporation, auprès de la Banque Nationale du Canada pour un emprunt d’un million pour trois ans. Les travaux débutent, vont bon train et se terminent le 15 avril 1985.
On pense déjà à un plan quinquennal de développement : les orientations, les objectifs, les immobilisations, les ressources humaines et financières. Jocelyn Bouchard accepte la responsabilité du projet Super Plein Air 85 dans le cadre du programme de subvention de l'année internationale de la jeunesse. L’Auberge du Mont, sous la gouverne d’André Guilbault et de Jean-Pierre Deschênes, répond à de nombreuses demandes d’hébergement : classes-nature, groupes d’aînés, associations diverses, comités, harmonies et camp musical. En été, presque tous les locaux, loués au ministère de la Défense nationale, servent à l’École de Musique des Cadets de la Région de l’Est. Ce centre d’éducation relatif à l’environnement, en plus de créer des emplois saisonniers, permet au Mont de se développer et d’offrir ses services dans la grande région de Québec ainsi qu'à l’extérieur de la province et du pays.