Élisabeth Vonarburg - Définition

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Introduction

Élisabeth Vonarburg
Élisabeth Vonarburg au Congrès Boréal 2006

Autres noms Sabine Verreault
Activité(s) Romancière, nouvelliste
Naissance 1947
Paris, France  France
Langue d'écriture Français
Genre(s) Science-fiction
Distinctions Grand Prix de l'Imaginaire
Prix Aurora
Œuvres principales
  • Le Silence de la cité

Élisabeth Vonarburg est une romancière et une nouvelliste de science-fiction née à Paris en 1947 qui vit au Saguenay, Québec depuis 1973. Elle est également connue sous le pseudonyme de Sabine Verreault.

Biographie

En France

Elle a vécu en périphérie de Paris, tout d'abord au Blanc-Mesnil, puis à Sergines de sept à dix-huit ans. Elle a découvert successivement durant ces années la lecture, la poésie puis la science-fiction. Ses études ont d'abord été effectuées au lycée classique de Jeunes filles, à Sens (Yonne), en (France), puis à l'Université de Dijon en littérature et sciences humaines. Elle obtiendra successivement dans cette institution de 1969 à 1969 un certificat en littératures comparées, un diplôme en littérature moderne, un certificat en théorie de la critique littéraire ainsi qu'une maîtrise en littérature moderne. Sa thèse de maîtrise, traitant de l'évolution de thèmes littéraires classiques en science-fiction et en fantastique, fut l'une des premières sur le sujet en France.

Afin de devenir enseignante, elle passera l'examen du Certificat d'aptitude professionnelle à l'enseignement secondaire (CAPES) puis obtiendra une agrégation en littérature moderne en 1972. Jusqu'en 1973, elle sera enseignante au lycée de Chalon-sur-Saône, où elle constate qu'elle ne peut facilement mener de front des carrières en littérature et dans l'enseignement.

Au Québec

En 1973, son mari Jean-Joël Vonarburg est transféré à Chicoutimi (maintenant arrondissement de la ville de Saguenay) dans le cadre d'un échange international comptant pour le service militaire. Elle l'accompagne et devient auteur-compositeur-interprète pour la radio et la télévision (1973-1982) et traductrice technique chez Alcan (1976-1977).

Elle fraie à nouveau avec le milieu littéraire et universitaire en devenant chargée de cours à l'Université du Québec à Chicoutimi et dans d'autres université québécoises de 1973 à 1986 pour des cours de littérature, parfois spécialisés en fantastique, en science-fiction et en création littéraire.

Séparée en 1982, elle obtiendra en 1987 un doctorat en création littéraire de l'Université Laval avec une thèse portant sur sa propre œuvre, à la fois analyse critique et fiction: La seconde naissance : entre la même et l'autre. Elle y entreprendra des études post-doctorales sur le thème de la reproduction dans la science-fiction féminine en 1988-1990.

Série Science-fiction
Science-fiction
La SF à l’écran
autre-A-B-C-D-E-F-G
H-I-J-K-L-M
N-O-P-Q-R-S-T
U-V-W-X-Y-Z
Le monde de la SF
Auteurs - BD de SF
Fandom - Prix littéraires
Thèmes et genres
Catégorie

Débuts en science-fiction

Parallèlement, dès 1974, elle s'implique dans le milieu naissant de la science-fiction québécoise en écrivant des critiques et des essais pour le magazine Solaris, alors nommé Requiem. Sa première nouvelle du genre publiée, Marée haute, y paraît d'ailleurs en 1978. En 1979, son implication devient de plus en plus importante: de 1979 à 1990, elle est directrice littéraire de la revue de science-fiction Solaris; elle y cumulera la fonction de rédactrice en chef de 1983 à 1986. Elle organise la première convention québécoise sur la science-fiction, "Boréal", à l'Université du Québec à Chicoutimi cette même année, puis récidivera en 1982, 1988 et 1999. Elle fait également ses premiers pas dans la traduction d'ouvrages anglophones de science-fiction et de fantastique, avec La tombe de naissance de Tanith Lee. De nombreux autres suivront dans les années 1980,1990 et 2000.

Son premier roman de science-fiction, Le silence de la cité, paraît en 1981 chez Denoël dans la collection Présence du futur. C'est un succès: elle remporte en 1982 pour ce roman le Grand Prix de la SF française, le Prix Boréal et le Prix Rosny aîné. Elle publiera un premier recueil de nouvelles, L'Œil de la nuit au Québec en 1980 puis Janus en France, encore chez Denoël, en 1984. Reconnue pour son écriture et son implication dans le milieu, elle anime des ateliers d'écriture en science-fiction et fantastique, et est invitée à la télévision et à la radio afin d'animer des émissions ou des chroniques sur le sujet, tout d'abord en 1976 et 1977 à Radio-Canada, puis en 1985 et 1986 à la station de radio Choc FM et obtient une chronique hebdomadaire à Radio-Canada de 1993 à 1995, intitulée Demain la veille. Elle publie également en 1986 un livre intitulé Comment écrire des histoires - Guide de l'explorateur, trois fois réédité et toujours considéré en 2006, soit vingt ans plus tard, comme une référence dans le domaine et suggéré comme livre de référence dans des cours universitaire de création littéraire (Université Laval).

La Grande Dame de la science-fiction québécoise

En 1990, elle décide de se consacrer entièrement à l'écriture, et abandonne ses études post-doctorales. À partir de ce moment, elle publiera de nombreuses nouvelles, romans et recueils. En 1992, elle publie le roman Chroniques du pays des mères, dont la version anglaise remportera le prix spécial Philip K. Dick Memorial Award en 1994, en plus du Grand Prix de la science-fiction et du fantastique québécois, du Prix Aurora et du Prix Boréal. Depuis, la plupart de ses romans et nombre de ses nouvelles sont publiés en français puis traduits en anglais, une première pour un écrivain québécois de science-fiction. En 1994, paraît le roman Les voyageurs malgré eux, traduit sous le titre Reluctant voyagers. Puis elle développe en cinq volumes pour adultes et un recueil de nouvelles pour jeunes son Cycle de Tyranaël en 1995 et 1996 ; elle y explore la colonisation d'une planète étrange par les humains, œuvre monumentale de plus de 2000 pages. On lui doit aussi la traduction française de La tapisserie de Fionavar de Guy Gavriel Kay dont elle a traduit ultérieurement plusieurs autres ouvrages. En 2005, paraît La maison d'oubli (700 pages...), le premier tome d'un nouveau roman, Reine de mémoire, une saga familiale située en France dans un univers parallèle où règne la magie. Les quatre parties suivantes: Le dragon de feu, Le dragon fou, La princesse de vengeance et La maison d'équité paraissent en 2005, 2006 et 2007.

L'un de ses éditeurs, les Éditions Alire la sacre Grande dame de la science-fiction québécoise, par comparaison à des écrivaines américaines comme Andre Norton, Anne McCaffrey ou Ursula K. Le Guin qui ont reçu le même titre. Ce titre lui colle à la peau depuis, même si elle-même considère que c'est montrer bien peu de considération pour ses collègues en science-fiction québécoise féminine. Elle est certainement l'une des plus prolifiques, des plus traduites (anglais, roumain, japonais, allemand...), des plus récompensée et des plus connues auteures de science-fiction et fantastique québécois.

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