Le Canada possède plusieurs rivières et fleuves à grand débit rendant possible l'exploitation d'hydroélectricité. De plus, de vastes régions demeurent inhabitées. Cela facilite l'établissement de grands projets comprenant de grands bassins de rétention d'eau.
Entre 2000 et 2002, le Canada était le plus grand producteur d'hydroélectricité du monde avec près de 337 milliards de kilowattheures annuellement. Le Brésil suivait au deuxième rang avec 286 milliards de kilowattheures.
Les principales provinces productrices étaient l'Ontario, le Manitoba, le Québec, la Colombie-Britannique et Terre-Neuve et Labrador. Les trois dernières consommaient en majorité de l'électricité provenant de leur propre production hydroélectrique.
Le Québec était d'ailleurs le plus grand producteur d'électricité, dépassant de près du triple la production de la Colombie-Britannique (la seconde province en importance en question de production d'hydroélectricité).
La Grande-Rivière, la rivière Manicouagan et la rivière Churchill sont trois rivières canadiennes où l'on retrouve des barrages parmi les plus producteurs du pays.
Les autres modes de production d'électricité prédominent toutefois dans les autres provinces. La province de l'Ontario dépend de l'énergie nucléaire ou encore de combustibles fossiles tels que le charbon pour sa production d'électricité.
L'industrie forestière canadienne produit du bois d'oeuvre. La région la plus productrice est celle de la Colombie-Britannique, où l'on retrouve un climat océanique humide et tempéré influencé par l'océan Pacifique.
Il existe des minéraux non métalliques comme le pétrole dans l'Alberta et le Nord.
Le Canada possède d'importantes réserves d'eau douce, sur lesquelles les États-Unis effectuent des prélèvements dans la région des Grands Lacs. L'exportation de l'eau douce du Canada vers les États-Unis fait l'objet d'un débat récurrent.
La variété de sols et de climats canadiens explique la grande diversité de son agriculture.