À 2 km de la pointe de l'Arcouest, au nord de Paimpol, Bréhat est au centre d'une dizaine d'îlots ou l'on trouve des traces d'occupation datant du Néolithique. Ce sont les traces apparentes d'une époque où les îles bretonnes n'étaient pas encore des îles, mais des sommets séparés par des vallées côtières au littoral actuel : pour s'y établir, nos ancêtres du Néolithique n'eurent pas à se mouiller les pieds ! Ici comme ailleurs, le paysage littoral a ensuite connu des transformations importantes. Le volume des mers a varié avec le climat. L'eau, immobilisée en glace durant les périodes froides, s'est libérée à la faveur des réchauffements de l'atmosphère pour retourner aux océans, créant ces îles.
Traces d'occupation durant la période gallo-romaine.
La paroisse de Bréhat, enclavée dans l'évêché de Saint-Brieuc faisait partie du doyenné de Lanvollon relevant de l'évêché de Dol et était sous les vocables de saint Samson et Notre-Dame.
Au Moyen Âge, Bréhat devient un point militaire stratégique et le duc de Penthièvre décide de fortifier l'île. Malgré ces fortifications, Bréhat sera régulièrement envahie par les Anglais, et même les Espagnols.
De nombreuses personnalités et artistes séjournèrent sur l'île : Prosper Mérimée, Ernest Renan, Pierre Loti, Théodore Botrel, les frères Edmond et Jules de Goncourt, Paul Gauguin, André Barsacq, Emil Cioran, Robert Giraud ou Keiichirô Kume.
Bréhat
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