Plusieurs langues sont parlées sur l'île d'Irlande :
L'Irlande a pour langues officielles l'anglais, ainsi que le scots d'Ulster parlée dans la Province d'Ulster et l'Irlandais.
Malgré l'indépendance et l'utilisation d'une signalisation routière bilingue, la République d'Irlande n'a pu relancer complètement la langue irlandaise. L'extrême pauvreté du pays, qui ne s'est pas résolue dans les premières décennies suivant l'indépendance, faisait de l'émigration une activité économique de première importance, et les Irlandais continuaient d'émigrer dans des pays anglophones, comme au XIXe siècle. Néanmoins, une partie de l'ouest de l'Irlande, dite gaeltacht, se démarque comme zone où l'irlandais demeure langue maternelle et langue vivante première. À Dublin, la place de l'irlandais est moindre, cependant, depuis l'indépendance, les écoliers de l'état d'Irlande apprennent aussi la langue irlandaise, en plus de l'anglais.
L'Irlande est membre de l'Union européenne et appartient à la zone euro. En 1992, les Irlandais avaient massivement approuvé la ratification du traité de Maastricht sur l'Union européenne mais n'ont ratifié le traité de Nice qu'après un deuxième référendum, en 2002.
Avec 4,9 % de croissance du produit intérieur brut en 2004, la République d'Irlande est devenue un des pays les plus prospères d'Europe. Autrefois considéré comme "l'homme malade" de l'Europe, le pays connait un boum économique depuis 1990. Surnommée le Tigre celtique, en raison de ses bonnes performances économiques, l'Irlande possède un des taux de chômage les plus faibles d'Europe avec environ 4,4 % de chômage et a considérablement réduit sa dette publique (de 50 % du PIB en 1999 à 39 % en 2000, pour atteindre 24 % en 2003). le PIB par habitant de l’Irlande est passé de 69 % de la moyenne de la zone en 1990 à 144 % en 2007.La croissance de l’économie irlandaise a été vive et ininterrompue pendant sept ans, oscillant entre 6 et 11 %, soit 9 % en moyenne annuelle contre 2,5 % pour l’ensemble de la zone euro. La croissance a été dopée par la fiscalité avantageuse des entreprises au point que ce fut une des raisons invoquées pour le rejet le 12 juin 2008 par les Irlandais du Traité de Lisbonne qui imposerait à l'Irlande une harmonisation jugée défavorable. L'inquiétude est d'autant plus grande que l'essoufflement économique se fait sentir (ralentissement net de la croissance et des recettes publiques) et que l'inflation est importante .
La Banque centrale du pays prévoit un repli de 7% de son Produit intérieur brut en 2009. Pour le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, la situation est "grave".
La chute cumulée de l'activité entre 2008 et 2010 est estimée à "plus de 12%" (Reuters)
La Banque centrale d'Irlande a indiqué vendredi 3 avril miser sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) de 7% en 2009 et de 3% l'année suivante. La chute cumulée de l'activité entre 2008 et 2010 est estimée à "plus de 12%", une crise que l'institution a qualifiée de "sans précédent". Le président de l'Eurogroupe Jean-Claude Juncker, a, lui, qualifié de "grave" la situation économique du pays, qui fait face à une spectaculaire récession et à une envolée de son déficit public. Ces prévisions, qu'on trouve dans le dernier bulletin trimestriel de conjoncture publié par la "Banc Ceannais", sont encore plus pessimistes que celles du gouvernement, qui a dit jeudi soir envisager une baisse du PIB de 6,75% cette année. Le Produit intérieur brut irlandais s'est déjà contracté de 2,3% en 2008, un record, ce qui constitue la première récession en année pleine depuis 1983. Le débat sur l'adoption du Traité de Lisbonne a ainsi été relancé et un nouveau référendum devrait être organisé à l'automne 2009. Ce repli contraste avec les taux de croissance importants des années précédentes (+6% encore en 2007). L'Irlande avait ainsi gagné le surnom de "tigre celtique".
L'agriculture occupe une place très importante dans l'économie irlandaise. Elle représente 10 % du PIB et emploie un cinquième de la population active. Ce sont essentiellement des fermes familiales qui produisent le bétail et les produits laitiers (70 % de la production agricole). Plus de la moitié de la production est exportée.
La sylviculture se développe peu à peu, grâce notamment au programme de reboisement préconisé depuis quelques années. De même, la pêche s'est développée. Certaines villes comme Illibegs dans le Donegal repose économiquement sur l'exploitation des produits de la mer.
L'industrie s'est concentrée dans l'Est du pays, près des grands centres urbains, notamment Dublin. Progressivement, elle s'est développée à l'Ouest. Le gouvernement a d'ailleurs créé une autorité du développement industriel pour venir en aide aux industries locales.
L'Irlande possède une grande richesse minérale : le zinc, qui a d'ailleurs permis au pays de se hisser au premier rang européen de la production de produits concentrés en zinc et en bronze. Les ressources minérales et énergétiques sont multiples et variées : baryte, phosphate, charbon, tourbe … Il y a eu deux importantes découvertes de gisement d'hydrocarbures au large des côtes irlandaises, le gisement gazier de Kinsale dans la mer celtique en 1973, aujourd'hui épuisé, et plus récemment le gisement d'hydrocarbures de la Corrib au large des côtes de Mayo, qui est en passe d'être exploité, malgré un important mouvement d'opposition aux méthodes utilisées par les compagnies pétrolières.
Le tourisme est l'une des plus anciennes ressources du pays. Déjà au XIXe siècle, des services routiers parcouraient plus de 6 000 km par jour. La plupart des visiteurs venaient d'Angleterre, ou encore des États-Unis.
En termes d'exploitation, le tourisme se situe au troisième rang de la production nationale. Il emploie plusieurs milliers de personnes.
La plupart des voyageurs viennent s'imprégner de la culture ou admirer les paysages variés.
Depuis le début des années 1990, on a coutume d'appeler l'Irlande le Tigre celtique de par son taux de croissance record lié à une politique d'accueil des investissements étrangers, notamment dans le secteur des nouvelles technologies. Il faut cependant noter que depuis la crise de 2008 le secteur des nouvelles technologies déclinent avec des fermetures d'usines. (exemple : Dell à Limerick)