Actuellement, plusieurs quartiers (barrios) de la ville sont aux prises avec des situations sociales difficiles. Entre autres, le quartier Acahualinca, situé aux abords du Lac Managua (lago de Managua) est assez démuni. Il est connu pour son énorme décharge municipale du nom de La Chureca qui s'étend sur plus de 13 kilomètres de long. Dans ce dépotoir, vivent jusqu'à trois mille enfants, qui travaillent à récolter des matériaux recyclables tels que carton, aluminium et plastique. On retrouve dans ce dépotoir (basurero municipal de Managua) une petite école de capacité restreinte d'une centaine d'étudiants. La petite institution scolaire est sous la responsabilité d'une communauté religieuse évangélique. Le quartier d'Acahualinca est souvent déconseillé aux visiteurs étrangers, car il abrite le cartel de la capitale. Toutefois, plusieurs organismes communautaires œuvrent dans cette partie de la ville. On retrouve entre autres un centre de jeunes affilié à YMCA qui se nomme : ACJ (asociación cristiana de jovenes). De plus, plus près du dépotoir se trouvent deux bâtisses pour les « enfants travailleurs » et l'organisme porte le nom de « dos generaciones ». Les données statistiques sur la population des quartiers de Managua sont quasi inexistantes, ce qui fait que nous ignorons combien sont ceux qui ne fréquentent pas d'institutions d'enseignement, d'éducation ni scolaires, ou encore combien d'enfants travaillent dans l'"enfer du dépotoir". Les naissances n'y sont pas enregistrées et les structures sociales y semblent en décrépitude.
Le « maire » de Managua, qui porte le titre d’alcalde – comme dans de nombreuses collectivités locales de pays hispanophones –, est Alexis Arguello. Il est secondé par un « vice-alcalde », Felipe Leiva.
La monnaie courante utilisée à Managua, comme dans tout le Nicaragua, est le cordoba, ainsi dénommé en l'honneur du capitaine Francisco Hernandez Córdoba qui combattit pour ces terres. On appelle aussi cette devise « peso ».
Les loisirs et les divertissements dans la ville sont variés. Il y a beaucoup d'endroits tout le long des zones principales. De Linda Vista, à l'ouest, en se dirigeant vers le sud vers Zona Rosa, le nouveau centre de la ville, ainsi reconnu en tant que tel dans les années 1990, et en allant encore plus loin au sud à Zona Viva dans Galerias, on rencontre des endroits plus traditionnels, comme Bello Horizante où le visiteur peut trouver des mariachis à écouter qui donnent des sérénades.
Ancienne cathédrale de Managua | Vue sur Managua | Un boulevard de Managua | |
Le système de transport à Managua est, à ce jour, désuet, avec de vieux autobus dans la capitale. Il y avait jadis une ligne ferroviaire traversant la capitale nicaraguayenne, mais, dans les années 1990, elle a été démantelée.
La ville est desservie par l'aéroport international de Managua (Augusto C. Sandino International Airport) (code AITA : MGA • code OACI : MNMG).