Sans pouvoir assurer qu'il s'agissait du norvégien, on retrouve le chat dans la mythologie nordique tirant le char de la déesse Freyja ; on raconte également une aventure du dieu Thor, où apparaît un norvégien que Thor — pourtant le plus puissant des dieux de la mythologie scandinave — se montre parfaitement incapable de soulever.
En 1550 déjà, un prêtre passionné de la faune et la flore de son pays avait classifié le « lynx norvégien » en trois catégories : le loup-lynx, le renard-lynx et le chat-lynx. Il se trouve que ce dernier était un chat des forêts norvégiennes, confondu avec un lynx par ses plumets et par sa grande taille. Des chats à poils mi-longs et à la longue queue touffue apparaissent dans des contes pour enfants écrits au XIXe siècle.
Différents timbres ont été édités ayant pour illustration un chat norvégien, on en trouve en Norvège, mais aussi en Finlande, en Tanzanie, au Congo ou les Maldives.
L'appellation « Norsk skogkatt » qui est parfois utilisée pour désigner la race est la traduction norvégienne littérale qui signifie simplement « chat des forêts norvégiennes ». De même, l'appellation de « chat des forêts norvégiennes » n'était utilisée qu'aux origines de la race et actuellement, en France, seul le terme de « chat norvégien » est reconnu par le Livre officiel des origines félines.
La taille moyenne des portées de norvégiens déclarés au LOOF de 2003 à 2008 est de 3,71 chatons par portée. En France, le coefficient de consanguinité moyen des portées est de 3,63 %. 52 étalons et 132 femelles contribuent à plus de la moitié des chatons, l'âge moyen des reproducteurs est d'environ deux ans pour les mâles et d'un an à deux ans pour les femelles. Durant la période 2006-2008, presque 230 éleveurs ont déclaré une ou plusieurs portées.
Le norvégien peut être touché par la glycogénose de type IV (GSD IV), une maladie héréditaire mortelle qui perturbe le métabolisme du glucose. La maladie est autosomale récessive et causée par une mutation du gène GBE1. Le pourcentage de chats atteints est faible. Cette mutation a été décrite pour la première fois en 1992 sous le terme de GDS IV. Il était responsable du décès de norvégiens dans des conditions particulières et incomprises. La maladie a été identifiée et semble liée à la consanguinité nécessitée par la production de lignées américaines à partir d’un pool génétique très réduit dans le pays. On a remarqué alors que les chats atteints étaient tous apparentés et descendaient d’un mâle allemand, Jarls av Trollsfjord présent dans les descendances des côtés maternels et paternels. Cela incita le professeur Fyfe à supposer une origine héréditaire. La mutation fut alors identifiée et la production d'un test de dépistage génétique fut mise au point en 1996. Cette maladie conduit inéluctablement à la mort à l'âge de 10 et 14 mois, soit par arrêt cardiaque brutal, soit après un stade comateux.
En dehors de cette maladie héréditaire, le norvégien n'est pas prédisposé à d'autres pathologies.
Comme tout chat à poil long, le norvégien a besoin d'un brossage hebdomadaire.