La maison située au no 6 de la rue a peut-être été construite au XVIIe siècle. Une façade est visible depuis la rue du Magasin et l'autre depuis l' impasse Koch. Les deux autres sont mitoyens. Vers la rue du Magasin, le mur est entièrement en pan de bois sur un solin en maçonnerie. L' étage est en large encorbellement. Cette avancée protège un soupirail de la cave et un escalier extérieur en bois donnant sur la porte d'entrée. L'encorbellement est soutenu par un poteau et par des aisseliers. À l'arrière, le rez-de-chaussée est en maçonnerie et l'étage en colombage.
![]() | ![]() | ![]() | ![]() |
Cette ancienne maison juive fut peut-être construite en 1627-1628 car elle porte l'inscription de la date hébraïque de l'an 5388. Sa lecture est cependant difficile. La maison se situe à la jonction de la rue du Magasin et de la rue du Vieil-Hospice dont elle porte le no 1. Son pignon est en direction de la rue du Canal. Le rez-de-chaussée et l'étage (avec un léger encorbellement) sont en colombage sans décor particulier.
Vue sur la rue du Magasin | Pignon et façade de la maison | ![]() Vue sur la rue du Vieil-Hospice. |
La Niederkirche ou Église basse tire son origine dans une petite chapelle dédiée à la Vierge Marie citée dès l'année 1335 quand un dénommé Gotzo d'Utweiler décide d'y entretenir un chapelain. Elle passe au culte luthérien en 1542 par la volonté du comte Philippe IV de Hanau-Lichtenberg. Ce dernier décide de la remanier en 1546. Puis la nef est démolie et reconstruite en 1613 sous l'impulsion de Johann Reinhard I de Hanau-Lichtenberg, tandis que la partie inférieure du clocher est conservée. La tour est surélevée en 1728 par son beffroi octogonal à bulbe et clocheton. La plus ancienne cloche, presque cylindrique, datant de 1623. L'orgue (1777-1778) qui occupe le mur oriental de la nef est l'œuvre du très renommé facteur Jean-André Silbermann. À l'intérieur, on pourra remarquer la chaire en pierre polychrome Gothique (remploi) et Renaissance (1579) ainsi que la loge seigneuriale décorée de stucs, meublée d'une table Renaissance provenant du château de Bouxwiller. Édifice classé monument historique depuis le 16 octobre 1930.
![]() Le clocher de l'église luthérienne vu depuis la Grand'Rue. | ![]() Ruelle pavée à l'arrière de l'église. | Nef latérale vue depuis le parvis le l'église. | ![]() Le clocher vu depuis le parvis. |
L'actuel bâtiment avec son aile arrière a été édifié entre 1748 et 1750 pour un coût de 18.000 florins. L'aile arrière datant de 1751. L'architecte Faber fut rémunéré à hauteur de 150 florins. Une partie des fonds nécessaires furent collectés dans les villages du comté mais aussi en Europe (Hollande, Hesse). La construction remplace un bâtiment plus petit daté de 1612 et devenu trop exigüe. Ce dernier ne comportait qu'un étage et trois salles de classe et abritait l'école latine devenu Gymnase. La façade actuelle mesure 26 mètres de long et comporte outre le rez-de-chaussé, deux étages. L'institution doit fermer ses portes en 1793, faute de moyens financiers. Mais rouvre ses portes en 1810 en temps qu'école secondaire et déménage en 1884 après la construction du Lycée, place du Château.
![]() La façade, côté droit | ![]() La façade, côté gauche |
Cette maison à colombage peinte en jaune, sise au no 2 de la sinueuse et étroite rue de l'Église fut construite en 1670 par Hans Jacob Siegler, propriétaire de l'auberge Zum Pflug ou en français À la charrue. Né vers 1613 et décédé le 24 avril 1684 après 48 ans de mariage et inhumé à Imbsheim. Les rebords de fenêtres des deux étages sont sculptés de têtes. L'une d'elle porte une coiffe indienne et un conquistador armé d'une lance apparait sur le poteau cornier de droite. Le toit abrite un balcon saillant. Elle est classée monument historique depuis le 16 octobre 1930.
![]() La Maison Siegler (côté droit) | ![]() Sa façade scultée | ||
![]() La Maison Siegler (côté gauche) | ![]() Le conquistador armé de sa lance. |
Cette maison à colombage est située à l'angle de la rue de l'Église, à côté de la Laube, au no 18 de la rue du Canal. La maison de l'écoutète Roerich fut achetée en 1581 par les conseillers du gouvernement comtal pour en faire le logement de fonction du receveur ecclésiastique. Le prix de la transaction s'éleva à la somme de 162 livres deniers comptant et 126 livres deniers de crédit à payer plus tard. Des travaux de rénovation furent, de suite, effectués pour 130 livres deniers. Puis d'autres modifications en 1584 pour 36 livres deniers. La date de 1598 apparait sur le grand portail à gauche. Le rez-de-chaussée est en maçonnerie et les deux étages en pan de bois avec des fenêtres sculptées. Mais l'on remarque surtout le massif oriel à huit faces posé sur une console en grès rose. Édifice classé monument historique depuis le 16 octobre 1930.
![]() La maison à côté de la Laube. | ![]() Vue sur la maison. | ![]() Son oriel massif. |