La rainette de White peut mesurer jusqu'à 10 centimètres de longueur. Sa couleur dépend de la température et de la couleur de l'environnement, allant du brun au vert, la surface ventrale est blanche. Elle a parfois de petites taches blanches, de forme irrégulière sur le dos, mesurant jusqu'à cinq millimètres de diamètre et qui augmentent de nombre avec l'âge. La grenouille a au bout des doigts des disques-ventouses d'environ cinq millimètres de diamètre lorsqu'elle est adulte. Ils aident les grenouilles à grimper et leur permettent de monter verticalement sur le verre. Les yeux sont de couleur or et les pupilles sont horizontales, ce qui est typique du genre Litoria. Les doigts des pattes antérieures sont palmés environ sur un tiers de leur longueur, les postérieurs sur près des trois-quarts. La membrane tympanique est visible.
La rainette de White est parfois confondue avec sa cousine, la grenouille magnifique, qui vit seulement au nord-ouest de l'Australie et se distingue par la présence de grosses glandes parotoïdes et rostrales sur la tête. La grenouille géante est aussi parfois confondue avec la rainette de White. La principale différence est une bande blanche sur le bord de la mâchoire inférieure de Litoria infrafrenata qu'on ne retrouve pas chez la rainette de White.
Les œufs sont bruns, entourés d'une gelée claire et font 1,1 à 1,4 millimètres de diamètre. Les têtards changent d'apparence tout au long de leur développement. Leur longueur varie de 8,1 millimètres (à la naissance) à 44 millimètres. Au départ, ils sont tachetés de brun et augmentent leur pigmentation (verte ou brune) au cours de leur développement. Le ventre est de couleur foncée au départ puis s'éclaircit pour finalement devenir blanc chez les adultes.
Bien que les grenouilles aient des poumons, elles absorbent l'oxygène par la peau et pour le faire de manière efficace, elles doivent avoir la peau humide. L'un des inconvénients d'avoir la peau humide est que les agents pathogènes peuvent se développer à la surface de cette dernière, facilitant ainsi la possibilité d'infection. Pour contrer cela, ces grenouilles sécrètent des peptides qui détruisent ces agents pathogènes. Les sécrétions de leur peau contiennent des cérines, un groupe de peptides antibactériens avec des propriétés antivirales. Elles contiennent également des cérulines, des hormones peptidiques proches de la gastrine et de la cholécystokinine, une hormone sécrétée par le duodénum qui agit sur le pancréas et qui a des effets anorexigènes. On a montré que plusieurs peptides sécrétés par la peau de la rainette de White détruisaient le VIH, sans nuire à la santé des lymphocytes T.
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La loi australienne protège la rainette de White ainsi qu'à toute la faune australienne par la loi fédérale Environment Protection and Biodiversity Conservation Act of 1999. L'UICN considère sa situation comme "peu préoccupante", à cause de la taille des populations restantes, de ses habitats variés, et finalement sa population ne décroit pas suffisamment vite pour qu'elle puisse être considérée comme menacée.
Pourtant, une grande partie de son habitat naturel a été détruit. De plus, certains individus sont infectés par la redoutable mycose causé par le Chytridiomycota. Ce champignon est responsable d'une maladie mortelle chez les anoures, la Chytridiomycose. Ces deux facteurs associés, comme pour l'ensemble des populations de grenouilles en Australie, menacent de réduire fortement la population de rainette de White. Toutefois, en raison de sa longue espérance de vie, les effets de cette baisse se feront sentir plus lentement qu'avec une espèce à espérance de vie plus courte.