Saïmiri commun - Définition

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Domaine

Le domaine mesure de 1 à 5 km².

Comportements basiques

C'est un animal arboricole diurne.

Locomotion

Quadrupède. Sauteur. Budget de locomotion (Surinam) : déplacement quadrupède (55%), saut (45%) et grimper (3%). Lorsqu’il s’alimente, ces pourcentages varient sensiblement (87%, 11%, 2%). La queue non préhensile est souvent portée enroulée ou en spirale autour d’un rameau pour donner de l’appui. Lorsqu’il fait la sieste allongé sur une branche, il a la queue pendante et les bras ballants. Dort recroquevillé sur lui-même tête basse, la queue entre les jambes enroulée par-dessus une épaule.

Alimentation

Frugivore-insectivore. Grande acuité gustative (perçoit des concentrations de sucre très faibles). Il consomme toutes sortes de végétaux (fruits, baies, noix, fleurs, bourgeons, feuilles, graines, gomme), beaucoup de petits invertébrés (sauterelles, cafards et araignées) - il pourrait survivre rien qu’en mangeant des insectes, parfois des mollusques ainsi que des petits vertébrés comme les grenouilles arboricoles. Les baies sont cueillies à l’extrémité des branches. Au sud de la Colombie : gousses de diverses espèces d’ingá (Inga sp.) surtout au bord des rivières et dans la várzea, fruits du guacure (Poraqueiba sericea), de l’ukúyu (Macoubea witotorum) et de la « liane de l’acouchi », noix d’anacardier (Tapirira guianensis). Quand les fruits se raréfient, il se rabat sur le nectar. Boit dans les trous d’arbre ou dans les flaques. En Floride (semi-liberté), on reporte un cas de prédation sur une espèce de chauve-souris vespérale (Nycticeius sp.). Budget alimentaire (P. de Gunma, État du Pará, Brésil) : fruits et autres végétaux (55,1%) et proies (44,9%). Ici, la proporition de proies varie grandement, de 80% en août à seulement 20,3% en janvier. Budget alimentaire (PN de Macarena, Colombie, d’après Carreterro) : arthropodes (78%), fruits (21%), feuilles (1%) et nectar (0,23%).

Activités

Évolue dans les arbres à une vitesse et avec une aisance stupéfiantes, passant en un éclair de la canopée à la strate basse de la forêt. Il touche rarement terre (1 %) et parcourt chaque jour 1,5km. Utilise des passages aériens précis entre les branches. Ces chemins, partie intégrante du territoire, sont marqués grâce à des sécrétions glandulaires (surtout celles de la queue). Budget d’activités : déplacements (27 %), alimentation (61%), repos et interactions sociales (12 %). À la nuit tombée, la troupe s’endort sur les branches terminales de plusieurs arbres voisins, souvent à proximité du groupe de capucins avec laquelle elle s’est associée. Budget d’activités (P. de Gunma, État du Pará, Brésil) : déplacements (27,4 %), recherche alimentaire (42,9 %), alimentation (13,4 %), interactions sociales (9,5 %) et repos (6,8 %).

Taille du groupe

40-50. De 10 à 21 (PN de Yasuní, d’après Laura Marsh). 18 (Ayo), 10 (Pintadillo) et 18,1 (Caparú), à l’extrême sud de la Colombie. Dans les forêts intactes amazoniennes subsistent des groupes de 120 à 300 individus et plus (jusqu’à 550), mais dans les llanos de Colombie la moyenne tombe à 10-35.

Comportements sociaux divers

Les enfants et jeunes s’adonnent au jeu social. Luttes, empoignades, courses poursuites, esquives favorisent leur développement physique et psychologique. Le jeu solitaire est tout aussi important : explorer un trou d’arbre et y boire, tenter de capturer un insecte au sol, repérer un nid de guêpe. Par le jeu, les jeunes singes-écureuils apprennent les comportements idoines, les postures rituelles, perfectionnent les expressions faciales et intègrent la communication vocale. La curiosité est un trait marquant du comportement de ce primate. Un oiseau perché suffira à l’intriguer, il voudra s’en approcher, le toucher. Parfois, le volatile entre dans son jeu et fait mine de s’éloigner, pas trop loin, pour être de nouveau rapidement approché. Dans les forêts reculées d’Amazonie, le saïmiri descend de la canopée pour observer les visiteurs au sol. Dans les parcs zoologiques, il grimpe sans retenue sur la tête ou les épaules des visiteurs.

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