Dessiné principalement par Ernest Schweizer le SGS 2-32 était donc un planeur entièrement métallique, le fuselage étant de construction semi-monocoque en aluminium. La voilure médiane cantilever de 17,37 m faisait appel au profile NACA 633618, largement éprouvé sur le SGS 1-29, dans la section centrale. Des ailerons aux saumons il évoluait ensuite vers un NACA 43012A assurant une bonne tenue au décrochage. Cette voilure, équipée d’aérofreins d’extrados et d’intrados, était construite en alliage 7075 T6 et 2014 T6 et assemblée par rivetage, seuls les ailerons étant entoilés. L’empennage comportait une dérive en flèche avec à sa base et en arrière du gouvernail d’une gouverne de profondeur monobloc. Initialement rectangulaire, cette profondeur fut agrandie et prit une forme trapézoïdale durant les essais.
Une disposition biplace en tandem fut adoptée pour le poste de pilotage afin de limiter la trainée, le siège arrière étant situé assez prés du centre de gravité pour permettre le pilotage en solo sans avoir à ajouter un ballast. Ce siège arrière était en fait une banquette assez large pour permettre l’emport de deux passagers de corpulence moyenne (68 kg chacun). Ce cockpit était fermé par une canopée goute d’eau, assurant une excellente visibilité, articulée sur le côté gauche. Une attention particulière fut également apportée à la protection des occupants en cas de crash, entrainant le dessin d’un fuselage plus profond que sur la plupart des planeurs de performance. L’ensemble reposait sur une simple roue avec un patin et une roulette arrière.
Un 2-32 fut spécialement modifié pour Joe Lincoln et vue de tentatives de records. La voilure fut allongée de 42 cm, des réservoirs permettant d’emporter 135 litres d’eau furent ajoutés, la verrière abaissée en inclinant le siège avant, la roue rendue escamotable. Malheureusement Leo Lincoln devait mourir d’une tumeur au cerveau avant de pouvoir piloter son planeur. Un autre 2-32 a été spécialement aménagé pour des recherches aérologiques à très haute altitude et utilisé par le National Center for Atmosphéric Research de Boulder, dans le Colorado.
Le Schweizer SGS 2-32 a également servi de base à un certain nombre d’appareils spéciaux :
De nombreux records nationaux américains et internationaux ont été battus par le SGS 2-32. Parmi les derniers on retiendra :