Les extraits de stévia, étant intensément sucrés, peuvent remplacer le sucre, sans apporter de calorie, dans les produits « sans sucre » ou comme édulcorant de table (sucrettes, poudres...).
La feuille de stévia est utilisée dans les infusions et pour remplacer le sucre.
Le stévia convient à divers régimes (diabétiques, etc.).
En Chine, où il est cultivé à grande échelle, on produit un extrait qui s'exporte. Cependant rien ne s'oppose à sa culture à titre privé qui permet à la fois d'être autonome en sucre et de se soigner...
Depuis le 26 août 2009, l'emploi d'un extrait de stévia en tant qu'édulcorant est autorisé provisoirement en France par un arrêté pour une durée maximum de 2 ans. Seuls les extraits raffinés contenant plus de 97 % de rébaudioside A (100 % naturel, sans calories et 300 fois plus sucrant que le saccharose) sont autorisés.
Son emploi dans les édulcorants de table est autorisé en France par l'arrêté interministériel du 8 janvier 2010, publié le vendredi 15 janvier 2010 au Journal officiel, également pour les produits minceur (de type substituts de repas) et dans les préparations alimentaires de régime destinées à des fins médicales spéciales. L'arrêté augmente aussi sensiblement les quantités d'extrait utilisables dans les préparations.
Les extraits de stévia sont autorisés dans la plupart des pays asiatiques (Chine, Japon, Corée) et d'Amérique latine (Brésil, Paraguay...). En Suisse, le stévia est uniquement autorisé comme ingrédient dans des tisanes, et ce en quantités minimes. La dose maximale de feuilles de stévia dans une tisane ne doit pas excéder 2 % des plantes entrant dans la composition du produit. Tout autre usage de la plante ou des feuilles est interdit dans les denrées alimentaires. Pour ce qui est de l'extrait de Stevia rebaudiana, son utilisation doit faire l'objet d'une autorisation de l'Office fédéral de la santé publique au cas par cas.
Une étude menée en 1985 sur le stéviol, produit de dégradation du stévioside et du rébaudioside (deux des glycosides présents dans sa feuille) conclut qu'il est mutagène en présence d'extraits de foie de rats prétraités avec de l'Aroclor 1254. Mais ces résultats n'ont pu être reproduits et les données de cette première étude ne permettent même pas d'arriver à cette conclusion.
Des tests plus récents sur les animaux ont donné des résultats mitigés en ce qui concerne la toxicité et les effets secondaires de l'extrait de cette espèce. Certains de ces tests ont trouvé un faible effet mutagène, et d'autres aucun danger. Bien que les dernières études montrent que sa consommation est sans risque, les agences gouvernementales ne concluent pas à la sécurité de ce produit.
En 2006, l'OMS a conduit une évaluation approfondie sur les expériences concernant le stévioside et les stéviols menées sur les animaux et les hommes, et a conclu que « le stévioside et le rébaudioside A ne sont pas mutagènes (ni in vitro ni in vivo) et que les effets mutagènes du stéviol observés in vitro ne se sont pas manifestés in vivo ». Aussi, le rapport n'a trouvé aucun effet cancérogène. Enfin, il a été montré que « le stévioside est un principe actif chez les patients souffrant d'hypertension ou de diabète de type 2 », mais que d'autres études étaient nécessaires pour déterminer le dosage approprié.
En 2008, la FAO, via le comité d'expert du JECFA, a établi une dose journalière admissible maximum pour le stéviol de 4 mg/kg de poids corporel.
Des millions de Japonais utilisent des extraits de stévia depuis trente ans sans aucun effet secondaire connu ou rapporté. En médecine traditionnelle, ses feuilles sont utilisées depuis des siècles en Amérique du Sud et des recherches sont conduites depuis plusieurs années dans le cadre du traitement du diabète de type 2.