Avec 495 espèces de plantes indigènes (dont 224 endémiques), l’île de Tahiti contribue fortement à la diversité de la flore dans l’archipel polynésien (qui compte 959 espèces indigènes, dont 560 endémiques). La majorité des plantes endémiques de l’île est située dans les hauteurs des montagnes tahitiennes, entre 600 se 1500 m d’altitude. Tahiti connait cependant de graves problèmes de diminution de la biodiversité liée à l'urbanisation, aux pollutions, au manque d'épuration de l'eau, à la surexploitation des ressources halieutiques, mais aussi à l'introduction d'espèces invasives. La biodiversité de Tahiti est ainsi menacée par l’invasion du Miconia calvescens, véritable peste végétale. Introduite sur l’île en 1937, elle a progressivement colonisé les zones humides de basse altitude et s’étend maintenant dans les zones plus élevées, menaçant plus de 70 plantes endémiques de l'île.
Afin de contribuer à la protection du patrimoine naturel tahitien, le parc naturel territorial de Te Faaiti a été créé en 2000. Ce espace protégé, qui s'étend sur 750 hectares, est situé dans la vallée de la Papeenoo. Le parc vise non seulement à protéger certaines espèces indigènes et/ou endémique, à préserver les écosystèmes et les paysages, mais aussi à conserver le patrimoine culturel, archéologique et historique présent dans son enceinte.
La pointe Vénus et les plages de sable noir. Les lavatubes le trou du souffleur La vallée de la Papenno, qui abrite entre autres les trois cascades.
Tahiti abrite d'importants vestiges de la civilisation pré-européenne, tels que :
Le va'a, qui désigne la pirogue à balancier, est le sport polynésien par excellence, et le plus pratiqué. Il revêt un sens particulier dans la culture tahitienne, puisqu'avant d'être un sport, il avait un usage guerrier. Le va'a se pratique seul, sur une pirogue simple, ou comme sport collectif, par équipe de 3, 6 ou 12. De nombreuses associations sportives existent, notamment pour préparer la grande course de va'a, l'Hawaiki Nui. Cet évènement sportif majeur de la Polynésie Française se déroule chaque année et relie Huahine, Raiatea, Tahaa et Bora Bora.
Au sud de l'île, vers le village de Teahupoo, un récif est propice à la pratique du surf : chaque houle du sud arrive sur ce récif en formant une vague massive et puissante, souvent cylindrique, offrant alors un tube spectaculaire. D'une hauteur variable, de 1,50 m à 9 m par grosse houle, cette vague déferle avec une forte puissance car le récif remonte subitement des fonds océaniens, passant de plusieurs mètres de fond à environ 80cm d'eau. La pratique du surf y est périlleuse. Le 17 août 2000, le surfeur Laird Hamilton prit une vague de 8 mètres de haut. Comme surfeurs locaux sur ce "spot", on peut citer Hira Teriinatoofa, Michel Bourez, Manoa Drollet, Raimana Van Bastolaer et Malik Joyeux, mort depuis à Hawaii.
Ce sport, qui consiste à se faire tracter par une aile de traction debout sur une planche de surf, est apparu sur Tahiti dans les années 90. Permettant de faire à la fois de la vitesse, du saut et des figures, il est devenu très populaire chez les jeunes tahitiens. Le kitesurf est notamment pratiqué près de la pointe Vénus, au Nord de l’île, et près de l’isthme de Taravao, entre les deux parties de Tahiti.
De nombreuses traditions existent au sein de la culture maohi (les māori se trouvant plutôt en Nouvelle-Zélande). Les légendes représentent l'histoire de la culture et l'île renferme de nombreux contes dont certains très populaires comme l'oiseau d'eau (le tefaora).
Le mois de juillet est propice à la découverte de ces traditions puisque de nombreuses manifestations culturelles sont organisées dans le cadre ou en marge du Heiva de Tahiti.