En France, les écoles ou facultés de médecine (officiellement appelées Unités de formation et de recherche (UFR) de médecine), sont chargées dans une université de former des étudiants à la profession de médecin.
Avec la création de l'Université impériale, les écoles de médecine reprennent la dénomination de facultés de médecine et leur nombre augmente.
Au XIXe siècle, en réaction à l’évolution technique très rapide de la médecine et à la médiocrité de l’enseignement théorique universitaire, sont instaurés l’Externat et l’Internat, formations pratiques hospitalières accessibles sur concours, l’Internat étant accessible uniquement aux anciens externes. Les étudiants en médecine commencent alors à négliger les examens de la Faculté pour se consacrer à la préparation de ces concours, synonymes d’élite et de qualité de la formation. L’étudiant pouvait arriver au terme de ses études de médecine sans même avoir vu un seul patient, s’il avait raté ou ne s’était pas présenté au concours de l’externat.
A partir de la loi Faure de 1968, les facultés de médecine sont intégrées au sein d'une université. Elle cessent d'exister en tant que personne morale et deviennent des Unités d'enseignement et de recherche puis des Unités de formation et de recherche en 1984.
Les UFR de médecine ont un corps enseignant composé de professeurs des universités-praticiens hospitaliers et de maîtres de conférences-praticiens hospitaliers, auxquels peuvent se rajouter des professeurs des universités et maîtres de conférences pour les disciplines non médicales (biologie notamment)., enseignants-chercheurs non praticiens ou des praticiens hospitaliers chargés de missions d'enseignement, des PRAG, ou des PRCE (langues ou informatique notamment), ainsi que des chercheurs assurant un enseignement.
Autrefois, les facultés disposaient de professeurs titulaires recrutés par une agrégation de l'enseignement supérieur parmi les docteurs en médecine.