L’infrastructure du web 2.0 est par nature complexe et changeante, mais elle inclut toujours
Ces approches complémentaires fournissent au web 2.0 des capacités de stockage, de création et de diffusion, ainsi que de sérendipité très supérieures à ce qui était précédemment attendu des sites web.
Un site pourrait être considéré comme relevant d'une approche web 2.0 s'il utilise de manière privilégiée les techniques suivantes :
Le web 2.0 est défini par son contenu, l’évolution vers le web 2.0 n'a donc rien à voir avec l’évolution des standards de communication comme le passage à IPv6.
Depuis le début du XXIe siècle, des techniques d’application Internet riches telles qu’AJAX ont amélioré l’expérience utilisateur des applications utilisant un navigateur web. Une application web utilisant AJAX peut échanger des informations entre le client et le serveur afin de mettre à jour le contenu d’une page web sans rafraîchir la page entière, grâce au navigateur.
La première et importante évolution vers le web 2.0 a été la syndication de contenu, utilisant des protocoles standardisés permettant aux utilisateurs de faire usage des données d’un site dans un autre contexte, allant d’un autre site web au plugin d’un navigateur, ou même d’une application de bureau séparée. Ces protocoles comprennent RSS, RDF (comme dans RSS 1.1) et Atom. Tous sont basés sur le langage XML. Des protocoles spécialisés tels que FOAF et XFN (tous deux pour les réseaux sociaux) étendent les fonctionnalités des sites et permettent aux utilisateurs d’interagir de façon décentralisée. Voir les microformats pour des formats de données plus spécialisés.
Cette tendance bottom-up fait que beaucoup de ces protocoles deviennent des standards de facto plutôt que des normes.
Des tags ou étiquettes ou mots clefs améliorent la recherche sémantique, de plus en plus heuristique et donc présentés sous la forme d’un nuage de mots clefs (en anglais : Tag cloud).
Ces étiquettes sont des petites expressions de texte qui décrivent un concept, sont attachées à un concept et utilisées pour chercher dans un contenu (exemples typiques : un forum, un blog, un annuaire de blogs) et, ce qui est plus important, interconnecter les choses entre elles. Un peu comme dans un réseau neuronal : plus une étiquette est utilisée, plus le concept attaché à l’étiquette est présent et plus il prend de poids. Plus les étiquettes sont présentes ensemble et plus les concepts attachés sont reliés entre eux.
Les « marqueurs » peuvent inclure des Méta-éléments (éléments de métadonnées).
L’étiquetage permet un tri préalable et hiérarchisé des items recherchés. L'ordre d'apparition des articles provient soit du nombre de références, soit d'une « note de satisfaction » donnée par les lecteurs. Dans ce dernier cas, le système de pondération est défini par un facteur humain (le côté social) qui met en exergue des données ou articles intéressants dans la masse des informations. C'est typiquement le cas des répertoires de blogs (en anglais : Social Bookmarking).
Les protocoles de communication web sont un élément clé de l’infrastructure web 2.0. Deux approches principales sont ;
GET
, POST
, PUT
et DELETE
.Dans les deux cas, les accès aux services sont définis par une interface de programmation (API). Souvent, l’interface est spécifique au serveur. Cependant, des interfaces de programmation web standardisées (par exemple, pour poster sur un blog) émergent. La plupart, mais pas toutes, des communications avec des services web impliquent une transaction sous forme XML (eXtensible Markup Language).
Voir aussi WSDL (Web Services Description Language), un standard de publication des interfaces de services web.