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Création | 26 juillet 2007 21 juillet 1883 | |
Type | Fondation reconnue d'utilité publique | |
Siège | France Paris | |
Langue(s) | Français | |
Secrétaire général | Jean-Claude Jacq | |
Personne(s) clé(s) | Nicolas Sarkozy, président d'honneur du conseil d'administration | |
Site Web | www.fondation-alliancefr.org |
Elle fut créée le 21 juillet 1883 à l'initiative de Paul Cambon, alors chef de cabinet de Jules Ferry et avec l'appui d'un comité où l'on trouvait des personnalités telles Ferdinand de Lesseps, Louis Pasteur, Ernest Renan, Jules Verne et Armand Colin au 215 boulevard Saint-Germain à Paris.
Cette création avait pour but de rebondir après la défaite française de 1870 en renforçant le rayonnement culturel français à l'étranger, notamment la philosophie des Lumières dans l'empire colonial naissant. Le statut de l'Alliance était apolitique et a-religieux. Le premier bureau était ainsi composé d'un cardinal catholique, d'un pasteur protestant, d'un dignitaire israélite ainsi que d'anti-cléricaux notoires. Le nom d'Alliance française a peut-être été inspiré par l'Alliance israélite universelle, créée vingt ans plus tôt.
L’Alliance française de Paris Île-de-France, allégées depuis 2007 des activités internationales reprises par la Fondation, s'autofinance par les recettes venant des cours dispensés dans son centre et des locations de salles.
Elle assure depuis l'origine l’enseignement de la langue française comme langue étrangère et délivre des diplômes spécifiques ou ceux définis par le ministère français de l’Éducation nationale (DELF et DALF).
Elle joue un rôle important dans la formation des professeurs de français langue étrangère, notamment ceux en poste dans les Alliances françaises du monde entier. Elle a créé le DAEFLE, diplôme d'aptitude à l'enseignement du français langue étrangère (en collaboration avec le Cned).
Le réseau de l’Alliance française comprend :
Les établissements du réseau contribuent à l’enseignement de la langue française comme langue étrangère et délivre des diplômes spécifiques ou ceux définis par le ministère français de l’Éducation nationale (DELF et DALF).
Les Alliances françaises installées dans les pays étrangers sont généralement nées d’initiatives locales et sont très intégrées dans la vie des pays. Régies par le droit local (le plus souvent sous une forme associative), elles sont indépendantes de l’Alliance française de Paris, tant statutairement que financièrement, et fonctionnent vis-à-vis du siège parisien comme des franchises. La Fondation Alliance française est propriétaire de la marque « Alliance française » et accorde le droit de l’utiliser après examen des statuts et des objectifs annoncés. Il n’y a pas de relations financières entre le siège et les Alliances installées à l’étranger qui doivent pourvoir elles-mêmes à leur financement. Ainsi à New York, le French Institute Alliance Française recourt au mécénat tel qu’il est pratiqué aux États-Unis.
Le ministère français des Affaires étrangères a depuis 2001 une politique de signature de conventions-cadres de coopération entre les Alliances françaises et les services de coopération et d’action culturelle des ambassades, qui peuvent aller jusqu’à confier la gestion de l’action culturelle à l’Alliance française locale. Ces conventions peuvent prévoir des subventions publiques et la mise à disposition de personnels français détachés pour des fonctions de direction. Seules les plus grandes antennes, soit environ 20% des implantations.
Ce mode de financement par des associations autonomes le distingue d'organismes étrangers équivalents tels que le British Council, le Goethe-Institut allemand ou l'Institut Cervantes espagnol.