Son climat est un climat océanique tempéré, sans neige ni gelée mais avec un vent constant d'ouest. L'île se situe au-dessus de la zone dite de « convergence antarctique », frontière hydrologique naturelle marquant la limite entre les eaux chaudes de l'Océan Indien et celles froides de l'Océan Antarctique. La température moyenne à l'abri du vent est de 16°. La température la plus chaude enregistrée depuis 50 ans est de 26°, la plus basse 1,7°. Le temps est lié a la position de l'anticyclone des Mascareignes, qui la protège en été, de décembre à mars. Le temps est alors stable et relativement sec sauf lors de passage des restes de cyclones tropicaux ayant sévi plus au nord et qui provoquent alors fortes pluies et vents violents. L'hiver, l'anticyclone régresse ou se déplace, exposant alors Amsterdam aux dépressions océaniques. Le temps devient alors pluvieux et très venté, se rapprochant du temps rencontré habituellement aux latitudes plus au sud.
Aucune population résidente ne vit sur l'île mais une base scientifique, la base Martin de Viviès, accueille sans discontinuer depuis 1949 des missions successives qui comptent entre 23 et 35 personnes selon la saison. Elle porte le nom du premier chef de mission de cette base.
Les eaux environnantes sont richement poissonneuses et sont notamment exploitées pour la pêche à la langouste (Jasus paulensis). Le gouverneur des TAAF définit chaque année par décret un quota de pêche très précis sur les zones, les espèces et quotas de pêche autorisés. En 2004, seuls 2 armements de la Réunion, en alternance et avec un seul navire, étaient autorisés à pêcher dans les eaux territoriales et dans la zone économique exclusive d'Amsterdam.
L'idée d'installation d'une base scientifique remonte juste après la guerre, cette dernière ayant montré la nécessité de connaitre la météo dans cette région du monde. En décembre 1949, Martin du Vivies installe une base météo qui va s'élargir à d'autres recherches scientifiques et qui porte désormais son nom. La base sera reconstruite à la fin des années 50 / début des années 60. L'isolement et l'éloignement de toute activité humaine, en fait l'une des deux seules bases au monde pour la mesure de la pollution de fond de l'atmosphère.