Amsterdam (île) - Définition

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Faune et flore

Flore

L'écosystème a été fortement perturbé depuis la découverte de l'île par l'activité humaine (chasse, déboisement) et par l'introduction d'espèces exogènes, volontaire ou accidentelle. De nombreux hivernants ont tenté de créer des potagers ou planter de fleurs qui ont prospéré dans de petits jardin. Plusieurs espèces introduites se sont acclimatées ; capucines, graminées.., dont certaines sont devenues ou peuvent devenir très invasives (La biodiversité apparente de ces îles a augmenté, mais au désavantage de la diversité fonctionnelle et des espèces spécifiques menacées de disparition). Une étude faite à l’occasion de l’année polaire a confirmé que les apports involontaires par les visiteurs (scientifiques ou touristes) arrivant en bateau, avion n'est pas négligeable. Des îles anglaises ou australiennes imposent une fumigation des matériaux et vêtements introduits dans l'île, méthode qui pourrait être bientôt adoptée par la France.

La végétation naturelle est de type herbeux, plus ou moins dense. L'île d'Amsterdam est la seule île des TAAF où l'on trouve une espèce d'arbre, le Phylica arborea, plus présent sur le versant-est de l'île.

« En 1726, Valentyn décrit une forêt de phylicas formant une ceinture sur 1 500 ha (environ 27 % de la surface de l'île) entre 100 et 250 m d'altitude, dense au point d'être quasiment impénétrable. En 1875, Velain estime que la forêt dense ne couvre plus que 250 ha. »

Au milieu des années 1980, il ne restait que quelques arbres résiduels, à 250 m d'altitude là où la pression de pâturage est restée moindre.

« La réduction importante du peuplement de phylicas serait due aux coupes effectuées par l'homme, aux incendies et aux bovins laissés par Heurtin en 1871. »

Faune

C'est la faune habituelle des îles subantarctiques de l'Océan Indien. De nombreux oiseaux marins viennent nicher dont en particulier une espèce endémique d'albatros, l'albatros d'Amsterdam (Diomedea amsterdamensis) qui ne niche que sur cette île. On trouve aussi :

On trouve des mammifères marins avec une population importante d'otaries (Arctocephalus tropicalis) qui fréquente les côtes de l'île et s'y reproduit et des éléphants de mer. L'hiver, les eaux peuvent être fréquentées par des léopards de mer, une espèce de phoque que l'on trouve plus fréquemment en Antarctique et dans les îles plus australes. L'été on peut observer le passage d'orques.

En 2008, plusieurs centaines de vaches redevenues sauvages vivent encore dans l'île, descendantes d'un élevage tenté par le réunionnais Heurtin au XIXe siècle. Les bovins abandonnés sur l'île après le départ de ce dernier se sont reproduits jusqu'à gravement modifier l'équilibre naturel, dévastant la flore en faisant pratiquement disparaître l'unique espèce d'arbre de l'île. Depuis une campagne de réduction importante du cheptel a été menée et les bovins restants ont été cantonnés à une partie de l'île grâce à une longue barrière barbelée. Les habitants s'en servent pour leur alimentation tout en étudiant le phénomène de marronnage.

« Après l'éradication d'une partie du troupeau en 1988 au sud de l'île et la mise en place de clôtures de protection, avec élimination d'une partie des bovins, un programme de restauration a permis la plantation de 7 000 arbres, issus de graines produits par les phylicas restants. Le Grand Bois est classé réserve naturelle [...]. Aujourd'hui, le Grand Bois, dernière formation dense de phylicas sur la côte est, n'occupe plus que 10 ha (0,2% de la surface de l'île). »

Les rats et souris sont arrivés via des bateaux de pêche au XVIIIe siècle et au XIXe siècle.

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