L'anthropozoologie est, en sciences humaines, l'étude des relations entre l'homme et l'animal.
Cette discipline, combinaison des mots grecs anthropos (homme) et zoon (animal), est une apparition assez récente. Les études les plus anciennes sur les rapports homme/animal ne viennent pas des sciences humaines mais des sciences naturelles, en introduction ou en annexe des grands ouvrages de zootechnie et de cynégétique. Ce furent des historiens, comme le médiéviste Robert Delort et sa "Zoohistoire" qui introduisirent ce champ d'études en sciences humaines, à partir de la seconde moitié du XXe siècle. L'évolution de l'archéologie a ensuite beaucoup servi à alimenter ces recherches, avec la fin des "remblais" inexploités et l'étude des petits éléments de la vie quotidienne des habitats, amenant à une spécialisation de certains chercheurs en archéozoologie. Parallèlement et de façon cloisonnée, l'ethnologie avait rassemblé un grand nombre de données sur les différents systèmes agricoles ou rapports à l'environnement naturel, à travers le monde ; et l'envol des études d'éthologie a permis d'étudier plus en détail dans le monde animal et son fonctionnement social. Ce n'est guère qu'avec l'évolution de la recherche dans les années 1980 qu'à émergé comme spécialisation de recherche l'anthropozoologie, émergeant en France d'horizons différents, à partir des travaux de Jean-Pierre Digard (ethnologue) et des travaux de François Popelin (archéozoologue).
Performances, le geste et sa transformation Responsable : Frédéric Saumade Techniques et jeux animaliers de l'Ancien au Nouveau monde Pratiques agonistiques entre et/ou avec des animaux La monte en amazone , le style d'équipement des cavaliers et la distinction des genres en Occident Pratiques et représentation du cheval, du bœuf et du cerf au Mexique Performances, le geste et sa transformation Les pratiques sportives et spectaculaires constituent un thème central parmi les recherches menées à l'IDEMEC, 3. Techniques et jeux animaliers de l'Ancien au Nouveau monde CNRS Aix-en provence(Institut d'Ethnologie Méditerranéenne et comparative) Digard
Pratiques agonistiques entre et/ou avec des animaux
Certaines utilisations d'animaux domestiques posent des problèmes particuliers et d'un grand intérêt. Ce sont, d'une manière générale, toutes celles dont la logique n'est pas d'abord économique : utilisations symboliques ou religieuses (en vue de sacrifices), pour l'ornement (oiseaux de volière) et bien sûr la compagnie (nombreux animaux dits familiers), qui ont déjà fait l'objet d'un certain nombre de travaux, mais aussi les utilisations ludiques ou sportives et spectaculaires, qui ont, à quelques exceptions près (tauromachie), été très peu étudiées. Ces utilisations donnent Digard. Techniques et jeux animaliers de l'Ancien au Nouveau monde
La monte en amazone , le style d'équipement des cavaliers et la distinction des genres en Occident Pour sa part, Jean-Yves Durand envisage d'aborder, sur un plan général, la question de l'évolution de la notion de droits de l'animal. Par ailleurs il sera amené à effectuer des recherches de terrain, au Portugal, sur les combats de taureaux, de béliers et de coqs, en s'intéressant également aux réactions des militants « animalitaires ». Il contribuera à développer une perspective comparative sur les combats d'animaux par l'organisation d'un colloque que l'IDEMEC consacrera à ce thème (Voir les projets de colloque).
Environnements, populations, sociétés L’éco-anthropologie est un domaine de recherche qui se place à l’intersection de l’étude des systèmes naturels (écosystèmes) et de celle de l’espèce humaine et des systèmes sociaux. Sous ce terme, l’étude des interactions entre l’homme et le milieu naturel s’organise selon deux axes complémentaires : l’influence de l’environnement sur l’homme au niveau biologique et social, ou "écologie humaine", les modes de connaissances et d’usage des écosystèmes par l’homme, ou "ethnobiologie". La démarche du laboratoire est donc interdisciplinaire, et associe des chercheurs des sciences de l’homme et des sciences de la vie, dans les disciplines suivantes : éthologie, physiologie, écologie et génétique des populations humaines, anthropobiologie, ethnologie, ethnobiologie, anthropologie culturelle. En pratique, les chercheurs travaillent sur des terrains en zone rurale comme en milieu urbain, au sein de populations résidentes ou migrantes, principalement dans les régions suivantes : en Europe en Asie centrale en Afrique ( à Madagascar, à Mayotte et à la Réunion en Guyane française. En parallèle à ces études sur les populations humaines, certaines de nos recherches concernent le comportement alimentaire des primates (lémuriens et grands singes anthropoïdes), ce qui permet de placer nos analyses dans une perspective phylogénétique. Un travail plus théorique en aval permet de synthétiser les informations des différentes disciplines pour mieux comprendre les interactions entre les populations humaines et leur environnement.
Situation administrative L’UMR 5145 "Eco-Anthropologie et Ethnobiologie" (dirigée par Serge BAHUCHET) est une Unité Mixte de Recherche du Centre National de la Recherche Scientifique (CNRS), du Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) et de l’Université Paris 7. Elle constitue l’Unité scientifique du Muséum 0104 au sein du Département "Hommes, Natures, Sociétés".
Officiellement créée en janvier 2003, l’UMR 5145 est rattachée principalement au Département Environnement et développement durable (EDD), secondairement au Département Sciences de l’Homme et de la Société (SHS) et en troisième au Département Sciences du Vivant (SDV) du CNRS.
Notre UMR est structurée selon deux axes de recherche et six équipes.
l’axe Eco-Anthropologie regoupe les équipes "Eco-éthologie et éthologie cognitive", "Génétique des populations humaines", "Anthropologie et écologie humaine"
l’axe Ethnobiologie les équipes "Catégorisation et classifications", "Ethnoécologie", "Anthropologie écologique de la conservation"
Ces équipes réunissent les chercheurs par champs disciplinaires (plus que par disciplines) afin de renforcer les compétences spécialisées, d’apporter de nouveaux développements théoriques, et de permettre des améliorations méthodologiques, propres à chaque discipline. Elles mènent évidemment des recherches correspondant à leur caractéristiques propres.
Éco-éthologie et éthologie cognitive : Éco-éthologie et éthologie cognitive Responsable : Dominique LESTEL L’objectif de l’éco-éthologie est de comprendre le comportement de l’animal dans son environnement naturel et ses stratégies de survie dans une perspective évolutionniste. L’éthologie cognitive y ajoute la prise en compte des compétences de l’animal, en particulier ses représentations et son intentionnalité (croyances, désirs, etc.). L’équipe d’éco-éthologie et d’éthologie cognitive travaille en particulier sur les primates (les lémuriens et les grands singes anthropoïdes) et sur les chiens (en particulier les chiens guides d’aveugle). Elle aborde des problèmes évolutionnistes divers, et a privilégié jusqu’à présent les questions d’alimentation et d’utilisation d’outils (y compris dans les processus d’auto-médication). Tenir compte du rapport de l’animal à l’humain et ouvrir l’éthologie vers les sciences sociales constituent deux caractéristiques majeures de la démarche adoptée par l’équipe. Génétique des populations humaines Anthropobiologie et écologie humaine Catégorisation et classifications Ethnoécologie Anthropologie écologique de la conservation
Equipe de l’Institut Interdisciplinaire d’Anthropologie du Contemporain (IIAC) EHESS LC 12 - CNRS UMR 8177 7 equipes dont - L’ALIMENTATION, DU BIOLOGIQUE AU SOCIAL - NATURE, TERRITOIRE, ENVIRONNEMENT
Histoire du christianisme -Histoire de la nature et de l'environnement
Les actes de tables rondes et colloques internationaux, par l’association interdisciplinaire de chercheurs H.A.S.R.I. (L’Homme et l’Animal, Société de Recherche Interdisciplinaire) depuis 1984 (présidente C. Lefèvre).