Le trois-mâts a d'abord fait l'objet d'une oblitération spéciale temporaire à l'occasion de son centenaire célébré à Nantes en 1996 (le cachet est daté des 20 et 21 août 1996). Mais c'est surtout en juillet 1999 qu'il aura les honneurs des Postes françaises qui éditent à l'occasion de l'Armada du siècle de Rouen, une série « Collection Jeunesse » de dix timbres, parmi lesquels, un timbre individuel sur le Belem. La photographie du voilier a été mise en page par Jean-Paul Cousin pour une impression en héliogravure, comme l'ensemble de la série. Le timbre se présente également inclus dans le feuillet de la collection Jeunesse comportant l'ensemble des dix timbres. La valeur faciale du timbre sur le Belem est affichée en double monnaie, 1 F et 0,15 €.
Coque | Propulsion, Équipements | Mâture et gréement |
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Coque rivée, tout acier | 2 moteurs diesel Fiat Iveco 300 ch (224 kW) chacun | Mâts en acier 2 parties (bas mât, mât de hune) |
Équipage | Performances | |
16 hommes d'équipage | Vitesse maxi au moteur : 9 nœuds (17 km/h) |
Un trois-mâts barque Belen (et non Belem), construit en 1901 par les Chantiers de la Loire, fut armé comme cap-hornier par la Compagnie Celtique Maritime, également nantaise. Vendu ensuite à l'armement Ballande, de Bordeaux qui le rebaptise Jeanne d'Arc, il est racheté par la compagnie Bordes. Après la Première Guerre mondiale le trois-mâts est acquis par un armateur havrais (M. Potet), puis vendu en 1931 aux pêcheries de l'Océan qui l'utilisent comme parc à charbon à flot. Il sera démoli à Bayonne en 1949.
Le Belem en escale à Port-Vendres. | Belem au Vieux-Port de Montréal | ![]() Le Belem a Dublin le 14 juillet 2010 |