Cathédrale de León - Définition

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La nef, vaisseau de lumière

Ses dimensions sont, 90 m de long, 29 m de large et 30 m de hauteur. Divisée en trois nef de l'entrée à la croisé du transept, et à cinq nefs du transept à l'autel principal.

L'exceptionnelle parure de vitraux qui éclaire le vaisseau de lumière domine la Plaza de Regla - 1200 m² de surface, répartis sur 125 panneaux et 57 médaillons - est unique en Espagne, c’est la vitrerie la plus importante d'Europe après celle de Chartres, et a fortement compromis la solidité de l'ensemble, la dernière restauration date de la fin du XIXe siècle.
Les plus anciens vitraux sont du XIIIe au XVe siècle, habillent la rose de la façade principale et les trois chapelles centrales de l'abside ; ceux de la chapelle Saint-Jacques ont déjà une allure Renaissance ; ceux de la nef, exécutés plus tardivement et jusqu'à l'époque contemporaine, illustrent trois grands thèmes : en bas, le règne végétal et minéral ; derrière le triforium, des personnages civils et des blasons ; sur les fenêtres hautes, la théorie des Bienheureux.

Dans le déambulatoire et le transept, nombreux tombeaux gothiques ; remarquer celui de l'évêque don Rodrigo, surmonté d'un arc à lobes, dans la chapelle de la Vierge del Carmen, à droite du maître-autel.

La Façade principale

Avec cinq arches finement taillés du XIIIe siècle, trois portails d'une grande profondeur et d'une grande richesse statuaire s'intercalent deux arcades très aiguës, et une rosace centrale, flanquée par deux tours gothiques de 65 et 68 mètres respectivement.
Au portail central trône Sainte Marie la Blanche, Nuestra Señora la Blanca, au doux sourire (c'est une copie : l'original se trouve dans la chapelle absidale). Les statues des jambages du portail central sont d'une élégance raffinée
Sur le linteau, le thème du Jugement Dernier, oppose de façon très expressive le sort des bienheureux et celui des réprouvés. Le tympan du Portail gauche retrace divers épisodes de la vie du Christ.
A droite, le portail de saint François présente la Dormition et le Couronnement de la Vierge.

Le transept et les vitraux

Le Maître-autel

Le Retable consacré à Marie, Mère de Dieu , peint par Nicolàs Francés (v.1390-v.1468), est un exemple du style gothique international du XVe siècle. À sa gauche une remarquable Mise au tombeau d'influence flamande est attribuée au maître de Palanquinos.
Au pied de l'autel une châsse d'argent abrite les reliques de saint Froilàn patron de Léon.

Le trascoro

De style Renaissance, il a été réalisé d'après les plans de Juan de Badajoz ; l'arc triomphal, encadré de chaque côté par quatre magnifiques bas-reliefs en albâtre, œuvre d'Esteban Jordàn, libère la perspective sur la nef.

Le Cloître

Avant d'y pénétrer, on voit le portail nord du transept, abrité des intempéries, qui a conservé sa polychromie et qui est dédié à la Vierge de l'offrande placée sur le trumeau. Les arcades du cloître datent de la construction de la nef, des XIIIe -XIVe siècle, mais les voûtes avec leurs clés très ouvragées ont été remaniées au XVIe siècle par Juan de Badajoz. Les murs des galeries s'ornent de fresques murales de Nicolàs Francés, de tombeaux romans et gothiques.

Images de Pèlerins et de saint Jacques dans la Cathédrale

Au portail central de la façade occidentale, à la droite de saint Pierre, saint Jacques pèlerin est soutenu par une petite colonne usée par la piété des jacquets. On le retrouve au portail de la Vierge, par lequel passaient les pèlerins. Ce portail est aussi appelé del Dado, en souvenir du miracle suivant : un joueur se convertit en voyant saigner le front de L'Enfant Jésus contre lequel, furieux d'avoir perdu son argent, il avait jeté ses dés.
Au portail du Jugement dernier, Saint François et saint Dominique, discutant avec le roi Saint Ferdinand, sont des pèlerins d'exception qui font partie du cortège des bienheureux en route vers le paradis.
La sculpture funéraire, fait elle aussi référence au pèlerinage, soit par la foule des pèlerins secourus, portant besace et coquille (tombeau de l'évêque Martìn II Rodriguez), soit par l'image de l'apôtre lui-même, qui remplace saint Jean l'évangéliste dans un calvaire (tombeau de Domingo Yàñez, dans le cloître.)
Saint Jacques, en homo viator, guide également plusieurs pèlerins, thème qui connut une certaine diffusion.

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